Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti
Le meurtre de Marcel Vervloesem a été commandité par des terroristes "Soviétiques"
22.01.2019 - Marcel Vervloesem a été assassiné il y a exactement un an aujourd'hui, le 22.01.2018, à la requête d’une organisation terroriste qui se fait appeler «l’Armée Populaire du Commonwealth Soviétique». L’enquête apporte des conclusions très nuancées sur le réseau Zandvoort, qui a longtemps été confondu avec un réseau de pédophiles.
Marcel Vervloesem a fondé l’ONG Morkhoven. Il a passé la moitié de sa vie à sortir des adolescents des bordels hollandais et Allemand pour les ramener à leurs parents. A chaque fois, le réseau faisait chanter les membres de son entourage pour l’accuser d’un crime conformément au code de procédure du KGB pour saboter les enquêtes.
Le réseau criminel abusant de ces adolescents était effectivement employé par des agents étrangers du KGB pour alimenter le kompromat, un fichier de pièces à chantage créés en 1881 par Okhrana, le premier service antiterroriste russe, pour contraindre des révolutionnaires à devenir agent-double. Le kompromat est mis à jour et utilisé de manière abusive pour faire chanter des personnalités depuis.
En 1991, les occidentaux n’imaginaient pas le danger que représentait les agents-étrangers soviétiques qui refusaient de retourner chez eux à la suite de la dissolution de leurs services. Ils ont formé «l’Armée Populaire du Commonwealth Soviétique» pour renverser le président russe, et utilisé le kompromat pour saboter tous les accords qui pouvaient augmenter la popularité de son gouvernement.
En 1998, le nombre de personnes sous chantage était tel que Mr Yeltsin n’a pas eu d’autre choix que de faire donner ce kompromat au représentant d’une ONG, qui outrepasserait la censure. C’est pourquoi Gerrit Ulrich, qui avait créé une copie informatisée du kompromat de pédophilie, avec un mélange de photomontages et de photos réelles, en a donné une copié à Marcel, sans lui dire qu’il s’agissait d’une décision du Kremlin, bien entendu. C’est aussi pourquoi le Sénateur Brongersma a écrit à Marcel qu’il envoyait une copie du kompromat à la police allemande. Aucun d’eux n’y a survécu.
En 2003, Vladimir Poutine a demandé à Wanja Götz de dire à la presse que le fichier Zandvoort était un fichier de chantage du KGB, dans le but d’empêcher « L’armée Populaire du Commonwealth Soviétique de l'utiliser pour saboter ses efforts de réunification entre l'Est et l'Ouest. Wanja Götz a été immédiatement emprisonné.
Marcel a survécu par miracle à un nombre tellement incroyable de tentatives d'assassinat que les médecins l'appelaient «le miracle vivant». Il a même été emprisonné en le privant d'insuline pendant cinq jours, puis administré des doubles dose d'insuline, sachant que l’état de son coeur nécessitait un miracle pour qu'il se réveille après être tombé dans le coma. Son assassin est le médecin qui lui a permis quitter l’hôpital après une dialyse au cours de laquelle on deux litres de sang de trop lui ont été prélevé. L’enquête fait toutefois apparaître que le meurtre a vraisemblablement été exécuté sous le chantage d’une branche belge de « l’armée Populaire du Commonwealth Soviétique », mais sur des ordres venant de l’étranger.
En Russie, le code de procédure est plus bruyant, mais plus simple. Ils abattent le «dissident soviétique», puis disent que Poutine l'a fait. Poutine répond qu'il ne l'a pas fait. Les «organisations de défense des droits de l'homme» de l’Armée Populaire du Commonwealth Soviétique répandent leur interprétation du procès et plus personne ne sait quoi croire.
