Chronologie Vervloesem: soins de santé et défense d'un prisonnier politique belge

2005 - Prison de Turnhout - détention préventive illégale. Refus de l’envoyer dans un centre de détention avec infirmerie durant vingt-deux jours au-delà d’une grève de la faim, alors le règlement le prévoit dés dix jours. Il est réveillé tous les quart d'heures pour contrôler "s'il n'est pas mort", selon le ministère de la justice de Laurette Onckelinx.

Il est libéré sans être avisé d’un cancer, qui développera trois métastases. Ce cancer garantira sa mort en prison.

05-09-2008. Marcel Vervloesem frappe à la prison sans infirmerie de Turnhout, où il est invité à passer quatre ans, en violation des prescriptions de 9/9 des médecins, y compris l'expert judiciaire. Il commence une grève de la faim et de la soif pour demander le respect du droit constitutionnel des victimes et témoins des réseaux pédocriminels. Publication: Meurtre d'un héro flamand - Jour J 14h10 - compte à rebours.

10-09-2008. Publication: Meurtre d'un héro flamand: censure. Début d'une sanction de 32 jours d'isolation en cellule médicalisée de l'infirmerie de la prison de Bruges. Marcel Vervloesem devient aveugle, ce qui est un effet de la grève de la soif. Le ministère de la justice s'oppose à son hospitalisation, qui est réclammée par le médecin de la prison. Ses collaborateurs croisent l'ambulance qui le mène à la prison de Bruges. La prison de Turnhout appelle la police pour interdire manu militari la prison de photos (voir vidéo dans l'article). Il poursuit la grève de la faim. La prison refuse de lui donner de l'eau fraiche. Il s'agit d'un remède Afrique qui cause des douleurs à jeun, qui est pratiqué pour maigrir. La douleur l'empêche de boire plus de quatre tasses d’eau par jour, puis deux, alors que la grève de la faim nécessite trois litres d’eau par jour.

14-09-2008. Publication: Meurtre d’un héro flamand: Les mensonges des assassins.

24-09-2009. Publication: Marcel Vervloesem: peu de chance de survie

26-09-2009. Droit de visite de ses collaborateurs acceptée. Nous demandons à Marcel d'arrêter sa grève de la faim. Il répond que nous avons un devoir envers ses enfants. Nous lui demandons de boire. Il répond que cela lui est impossible, car la prison ne lui donne que de l'eau bouillante.

30-09-2008. Demande à la prison de pouvoir apporter de l'eau fraîche est refusée. Marcel Vervloesem accepte notre demande d'arrêter de la grève de la faim.

01-10-2008. Publication: Marcel Vervloesem arrête la grève de la faim, pour continuer le combat. Il est maintenu huit jours de plus en isolation, sans visite d'un médecin ou protocole de réhydratation, jusqu’à ce qu’il tombe dans le coma.

07-10-2008. Publication: Marcel Vervloesem: science des limites humaines

08-10-2008. Question de Mme Zoé Genot au vice-premier ministre et ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles sur "la disparition de cd-roms pédopornographiques" (n° 7191) Troisième transfert. Première hospitalisation secrète. Il est envoyé aux soins intensifs de l'hôpital universitaire St Jean de Bruges, sans en aviser sa famille selon le règlement. Il n'est admis que strictement le temps de le réanimer et le réhydrater, mais pas de débloquer ses reins ou de faire le protocole de soins pour son cancer, demandé par le médecin de la prison de Turnhout.

10-10-2008. Quatrième transfert. Levée de l'isolation. Il est renvoyé à l'infirmerie de la prison de Bruges dans une cellule normale.

13-10-2008. Publication: Marcel Vervloesem: coma et question parlementaire

14-10-2008. Cinquième transfert. Le DrProot négocie le retour à la prison de Turnhout, avec promesse qu’il sera soigné à l’hôpital St Elisabeth. Il est incarcéré dans la cellule d'isolation 92, sur un matelas à même le sol, privé de ses toutes ses médications durant deux jours.

16-10-2008. Publication: Dernière lettre de Marcel Vervloesem avant de tomber dans le coma Sixième transfert. Un prisonnier lui offre de partager sa cellule. La prison n'est pas approvisionnée régulièrement en insuline. Son taux de sucre dans le sang fluctue de 40% à 420% de la norme. Ses reins sont bloqués, provoquant une rétention d’eau. Il reçoit pour tout traitement, de la crème pour sa peau qui a craqué sous la tension et formé une blessure. Le directeur de la prison assure que son état de santé ne nécessite pas d’hospitalisation.

01-11-2008. Publication: Marcel Vervloesem au soins intenssifs: l'Italie espère le secourir. Septième transfert. Deuxième hospitalisation secrète. Son fils adoptif est venu à la prison, qui ne lui a pas permis de le voir. Il avait été envoyé en ambulance médicalisée aux soins intensifs de l'hôpital St Elisabeth, avec 24 battements de cœur par minute. Il est menotté à son lit. Les médecins lui découvrent deux valves cardiaques abîmées et une leucémie.

05-11-2008. Huitième transfert. Il est renvoyé secrètement à l'infirmerie de la prison de Bruges, dans une nouvelle cellule, avec deux autres prisonniers. Le "Guantanamo de Bruges" défraye la chronique, pour les traitements de prisonniers en section de haute sécurité. Son avocat lui promet de lancer une procédure judiciaire contre l’état belge.

06-11-2008. Publication: Délégation d'ONG Italiennes rencontrera Marcel Vervloesem aujourd'hui. La direction de la prison interdit la visite de Giovanni Ristuccia, Président de SOS Antiplagio et représentant de "Movimento per l'infanzia", qui vient d'Italie en représentation de 21 associations italiennes, alors que l'autorisation a été accordée.

10-11-2008. Publication: ONG italiennes traîtées en terroristes.

16-11-2008. Publication: Le Dr Gagliardi appelle Amensty Innternational à l'aide. (aucune réponse).

17-11-2008. Euthanasie - incitation au suicide. Un médecin de l’hôpital St Erasmus, désigné pour étudier sa demande d’euthanasie, lui dit qu'il lui suffit d’arrêter ses médicaments tout en mangeant normalement pour mourir en dix jours.

18-11-2008. Publication: Marcel Vervloesem: euthanasie au bloc d’extermination médico-légale: MOYENNE DE UN DÉTENU MEURT PAR SEMAINE DANS LES PRISONS BELGES. Neuvième transfert. La prison de Bruges réorganise son infirmerie, avec deux sections séparées. L’une est destinée aux prisonniers en revalidation, l’autre est partagée entre les prisonniers dont l’état mental n’a pas survécu aux conditions de détention, et les diabétiques. Marcel est alors interdit de tout contact avec des personnes normales. Son compagnon de cellule marmonne nuit et jour et étale ses excréments partout. C'est la décision du médecin, dit une infirmière en pouffant de rire.

19-11-2008. Dixième transfert. Troisième hospitalisation secrète. Opération n°1. Il signe un refus de toute médication et une décharge. La prison négocie le suicide contre un cathétérisme cardiaque à l'hôpital St Jean. Sa survie nécessite deux opérations à coeur ouvert, selon les médecins. Il est ramené le jour même dans la même cellule, "nettoyée" des excréments.

23-11-2008. Protestation à la Commission de l'Euthanasie. Pas de réponse - Publiée le 09-03-2009.

21/24-11-2008. Onzième transfert. Quatrième hospitalisation secrète. Interventions chirurgicales n° 2, 3 & 4. Le cathétérisme cardiaque a provoqué une hémorragie interne. Une analyse de sang fait apparaître une plus grande urgence d'opérer les reins. L'hémorragie est compressée en l'attente. Les deux opérations se feront dans les 24 heures. La quatrième intervention consiste à lui incérer dans le cou un tuyau pour faciliter les injections. Il sera dialysé jusqu'à ce qu'il récupère 60% de sa capacité rénale.

27/29-11-2008. Publication Insuffisance de la formation belge en ce qui concerne l’interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants à Marcel Vervloesem (Lettre)

01-12-2008. Douzième transfert. Cinquième hospitalisation secrète. Opération n° 5 & 6. Le Dr Vande Casteel refuse de le renvoyer à la prison de Bruges après une dialyse. Il se réveille dans un bain de sang. Deux opérations seront nécessaires. L’une pour l’hémorragie, l’autre pour l’amputer de chair et d'os gangrenées, ce qui lui laisse un trou de la taille de la moitié de son poing dans l'aine. Il est menotté d'un pied, 24 heures sur 24, qu’il soit en chaise roulante, accroché à un rein artificiel, sur le brancard et avant les opérations, pendant qu'il est mis sous anesthésie générale. Deux gardiens sont assignés à une présence constante, y compris lorsqu’il se retrouve nu sur la table d’opération et la nuit sous lumière électrique, car ils ne peuvent rester dans le noir. La menotte lui blesse le pied, qui est mis dans une botte de pansement.

07-12-2008. Publication: 5ième hospitalisation secrète de Marcel Vervloesem

08-12-2008. Epuisé par la torture, Marcel demande de rentrer à la prison, pour pouvoir dormir. Il est renvoyé dans la "cellule pour diabétique".

13-12-2008. Publication: [1] Menotté dans un bain de sang: gangrène [2] Marcel Vervloesem, victime de 89 violations de recommandations du Conseil de l'Europe en 3 mois d'incarcération . Il lui est transfusé 3 litres de sang à raison de ½ litre par jour durant 6 jours. Il lui est attribué un appareil pour régénérer une peau sur la chair à vif laissé par l’opération de la gangrène. Il ne peut pas l'avoir assez longtemps pour fermer la blessure, qui continue à saigner. Il lui est accordé une pompe à insuline pour régulariser le taux de sucre dans le sang.

20-12-2008: Publication: Démission miraculeuse du gouvernement belge !

21-12-2008. Négociation des opérations. Marcel refuse les opérations à cœur ouvert, se sentant incapable de survivre aux tortures endurées durant sa dernière hospitalisation. Le Dr Proot les négocie à trois semaines d'intervalles, sans limite d'hospitalisation pour la revalidation, sans menotte, ni lumière électrique 24 heures sur 24. Il demande le retrait d'un article d'Internet, posant question sur la zone de non droit de l'hôpital St Jean, avec indication précise: l'article avec la photo des deux médecins. Le Dr Van Mol tenterait de repporter la faute sur le Dr Proot et l'avocat Jespers, alors que la libération pour raison de santé dépendrait de lui. Le lien est déconnecté et marché est conclu. (index-page-009.htm)

25-12-2008. Vacances de Noël du PSD. Le service psychosocial, débute des vacances qui dureront un mois et demi, durant lequel il ne peut considérer de lui octroyer de congé pénitentiaire.

03-01-2009 - Publication: Priorité politique et économique des soins de santé en prison. Le Dr Van Mol refuse la libération conditionnelle pour raison de santé, assurant que tous ses problèmes sont de sa propre faute. Il le prétend même fumeur pour expliquer sa condition cardiaque, se basant sur le fait que les contacts sociaux à l’infirmerie ne sont possibles que dans un fumoir. Il le dit parfaitement soignable dans n’importe quelle prison. Il fait abstraction des cinq hospitalisations secrètes et opérations majeures en urgence. L'avocat de Marcel décide de porter plainte contre l'Etat belge pour l'impossibilité d'appliquer l'article 72, qui accorde cette décision au Juge d'Application des Peines, lors d'un procès équitable avec droit à la défense.

06-01-2009. Négociation transfert. Marcel a passé 63 jours à l’infirmerie, sans droit à la promenade, juste un fumoir pour les contacts sociaux avec les prisonniers à l’état de légumes. Le Dr Proot négocie l’accord de Marcel pour qu'il ne s'oppose pas à quitter la section médicalisée où il est le seul prisonnier diabétique sans problème psychiatrique. Il lui promet une cellule individuelle, dans le secteur normal pour les prisonniers les plus dangereux de Belgique. Il lui donne le droit à huit sorties par jour, dont trois à la salle de détente et trois pour des promenades à ciel ouvert.

09-01-2009. Treizième transfert. Il est en mis 48 heures dans une "cellule d'observation", en complète isolation, sans droit d’en sortir, mais avec une sonnette en cas d'infarctus. Il est réveillé 15 fois par nuit pour contrôler s'il n'est pas mort. Publication: Sonnette en prévision d’un infarctus sans témoin

11-01-2009. Quatorzième transfert. Cellule individuelle, sans sonnette en cas d’infarctus. Censure n°2 refusée. Le directeur de prison Van de Candelaer le menace de sanction, s'il ne parvient pas à faire enlever d'organes de presse Internet auxquels il n'a accès que par pression sur ses confrères. Comme le Dr Proot, il désigne précisément ce qu'il veut voir enlevé:

L'annonce d'une enquête public sur le Dr Van Mol;
La mention "tentative de meurtre" en référence aux à ses traitements médicaux en prison et 89 violations de recommandations européennes.

13-01-2009. Publication: Le meurtre de Marcel Vervloesem sera maquillé en euthanasie.

19-01-2009. Quinzième transfert. Tentative de suicide n°2. Il est ramené à l'infirmerie, avec interdiction de sortir de la cellule. Il débranche sa pompe à insuline et refuse toute médication, mais son fils adoptif le persuader de vivre.

22-01-2009. Publication: Marcel Vervloesem, otage du droit à l'information. Commission disciplinaire pour tentative de suicide et non respect de la censure. Il avait répondu à l'annonce des sanctions que ses collaborateurs en feront le reportage sur Internet. Il lui est interdit durant un mois, de voir tout autre personne que les membres de sa famille derrière une vitre, de téléphoner à toute autre personne qu'à son avocat et de sortir de sa cellule ou d'aller à la messe.

Le curé de la prison et un prisonnier alertent ses collaborateurs qu'il est privé de médication. Le Dr Proot est en vacances, selon le curé, mais il est à la prison le matin du 26 janvier, selon le prisonnier. Il revoit son patient le 27 janvier et assure la reprise des médications. Le Conseil d'Etat lève la sanction la semaine d'après.

23-01-2009. Seizième transfert. Quatre jours de privation de médication. Kim De Gelger, le jeune meurtrier en série, présumé comme 100% des meurtriers en série avoir été objet de déni de justice pour abus durant l'enfance, assassine des bébés, puis commence une grève de la faim et de la soif. Il est incarcéré à l'infirmerie de la prison de Bruges et Marcel est envoyé en au bloc 35 dans une cellule pour trois.

25-01-2009. Publication: SOS DR. PROOT: Ils profitent de vos vacances pour torturer Marcel à mort

26-01-2009. Le Ministère de la Justice téléphone à son avocat de pour trouver une solution à l'article 72, selon Marcel !

29-01-2009. Publication: Kim De Gelder prend la place de Marcel Vervloesem, qui est envoyé au block 35

30-01-2009. Dix-septième transfert. Cellule individuelle du block 35. La blessure saigne continuellement depuis 4 mois, sans avoir pu être soignée. L’état de son cœur est alarmant, selon le cardiologue.

14-02-2009. Publication : [1]LE SENAT HOLLANDAIS SE LEVE POUR MARCEL VERVLOESEM [2] Courrier entre le Werkgroep Morkhoven et la Commission de Justice de la première chambre Hollandaise

16-02-2009. Situation santé :

ANTECEDENTS:

INCARCERATION 2009 : 14 hospitalisations à l'hôpital univeristaire St jean de Bruges et une à l'hôpital St Elisabeth de Turnhout

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