HOME

 
Organe de presse  
         
 
IndexNews
 
    HOME
Français
English
Italiano
Droit Fondamental

Marcel Vervloesem - Droits des Prisonniers

Sonnette en prévision d’un infarctus sans témoin

Jacqueline de Croÿ - 11 janvier 2009

Le Dr Van Mol, Médecin chef de toutes les prisons belges, a fait transférer Marcel Vervloesem en dehors du centre médical, dans une cellule avec sonnette, testée en prévision d’un infarctus. Il le prétend être en état d’être soigné dans n’importe quelle prison, malgré 110 jours d’hospitalisation carcérale en 4 mois et 6 opérations d’urgence en 10 jours. Il n’avait pas passé une nuit à l’hôpital durant les 17 mois qui ont précédé cette incarcération. Perclus de maladies incurables, Marcel Vervloesem est réveillé 15 fois par nuit. InfarctusC'est la procédure pour voir s'il n'est pas mort, expliquait le ministère de la justice en 2005. Un codétenu aurait eut l’avantage d’être plus humain et démocratique, mais l’inconvénient de laisser un témoin à cet infarctus prophétisé. Il a perdu tout espoir de terminer ses jours dans la dignité. Il demande l’euthanasie, soit son droit à mourir dans la dignité.

Marcel Vervloesem, directeur d’ONG, a été condamné pour des crimes physiquement impossibles à exécuter dans son état de santé, après avoir exposé la corruption qui couvre l’exploitation sexuelle d’enfants. Le Dr Proot, son médecin traitant à la prison, lui avait promis huit sorties par jour, cinq en zone de relaxation pour les contacts sociaux et trois en plein air. Quelqu’un s’y est manifestement opposé. Il est isolé 24 heures sur 24, dans ce qui s'appelle une "cellule d'observation", sans télévision, et sous peu : sans encre pour écrire.

L’absence de sonnettes dans les centres médicaux des prisons, s’explique donc du fait qu’elles sont destinées aux quartiers des prisonniers en bonne santé. Le gardien de nuit, seul en charge de 30 prisonniers, ne peut qu'alerter l'ambulance. Infirmiers et médecins de prison ne peuvent en effet pas abandonner leurs patients pour dévaler les escaliers et enfoncer les portes blindées afin d'assurer les premiers secours en cas d'infarctus.

Dr Francis Van Mol, Médecin chef de toutes les prisons belges (photo domaine public)Le Dr Van Mol est une sommité en matière de "snapping" : le lavage de cerveau qui transforme les prisonniers en légumes ou les induit à l’autodestruction. Il est assisté par les directeurs de prisons et le service social, si déshumanisés que certains gardiens, tentent de soulager leurs victimes. Ils leur rendent la vie infernale, compte tenu de leur santé, de manière à anéantir leur prétention à la dignité humaine. Ils cachent une vague de suicides en décembre, qui est passée sous le silence de la censure. La mort leur est si familière, qu’ils ne sont touchés que par la conséquence administrative.

La prison de Bruges est destinée à sanctionner les prisonniers au-delà des termes de leur condamnation. C’est illégal, mais comme les seuls qui protestent sont enfermés sans droit à la parole, cela ne pose pas de problème. Marcel est un cas spécial, mais pas unique. Patrick Dewael, l'ex ministre de l'intérieur qui a couvert une affaire impliquant la commande d'un enfant moldave à 1000 euros la nuit, s'interrogeait l'an dernier, selon RTL, sur "l'opportunité de créer une prison spéciale pour les détenus les plus dangereux, tels que Nizar Trabelsi, souvent considérés comme des héros par leurs co-détenus".

Nizar TrabelsiFootballeur professionnel, Trabelsi a été condamné à dix ans de prison en 2003, après avoir avoué qu’il préparait un attentat contre l’Otan. Il a été accusé d'avoir projeté d'assassiner Marc Dutroux, pour justifier son transfert en quartier de haute sécurité à Bruges. Il nie ces accusations et est tombé dans le piège de la grève de la faim et de la soif, le 18 décembre 2008. Il n'avait manifestement pas imaginé être dans la section lavage de cerveau pour détenus en bonne santé. Il devrait être à présent physiquement suffisamment affaibli pour être broyé.

Marcel Vervloesem, et une jeune fille fait 300km pour le voir en prisonMarcel est l'homme le plus gentil de la terre, mais il terrorise les pédophiles de la classe politico/judiciaire. Il a identifié un magistrat français, sur une photo où il est déculotté, avec un garçon de 11 ans. Son lavage de cerveau a commencé par 32 jours d’isolation, dans une cellule sans sonnette. Ils lui ont ensuite choisi pour codétenu, un homme énorme, condamné pour pédophilie, enlèvement et violence, qui se dit innocent. Sa version était crédible. Il a été si ému d'être traité en humain, que Marcel s'est retrouvé avec un énorme garde du corps. Comme le plan n'a pas marché, ils l'ont transféré. Ils lui ont choisi un zombie, qui protestait du défaut de soin en répandant ses excréments partout, puis en allant à la toilette toutes les cinq minutes et en marmonnant jour et nuit.

Le lavage de cerveau en prison est conçu pour des rebelles, généralement peu respectueux de la loi. Il permet de fabriquer des terroristes pour les intérêts de la patrie. En effet, un rien peut les conduire à faire un attentat à la bombe, ce qui est la dernière mode pour détourner l’attention des affaires délicates. En revanche, le lavage de cerveau est rendu beaucoup plus difficile, quand le sujet a passé sa vie à lutter contre le sommet de la perversité, du fait qu’il ne peut plus être surpris. Marcel Vervloesem fait le désespoir du Dr Van Mol. Il peut le tuer, mais pas lui laver le cerveau.

Tout a été fait pour alourdir son incarcération, au point d’en choquer le curé de la prison. Il avait été voir un des directeurs pour demander un peu de charité chrétienne, mais celui-ci, dit-il, s'est contenté de hausser les épaules en disant : "oh… Vervloesem" ! Même le service social joue le jeu de la mort avec un cynisme absolu. Wendy Vervloesem avait reçu l'assurance que son père aurait un bracelet électronique au mois de mai, mais comme il a survécu de manière inattendue, ce bracelet électronique ne serait pas disponible avant le mois d’août. Depuis, ce service social aurait pris son mois congé annuel à Noël, pour justifier de le priver de droits de sorties et d’encre pour sa machine à écrire.

La Cour de Cassation, qui avait confirmé sa condamnation sans expliquer la légalité d'éliminer les témoignages qui l'innocentent, vient de libérer des dizaines de prisonniers incarcérés pour trafic d’êtres humains et de drogues pour une faute de procédure. Les preuves étaient là, mais la chambre des mises en accusation avait entendu séparément le ministère public et la défense.

Marcel Vervloesem aurait du être libéré en décembre par le Tribunal Européen des Droits de l'Homme. Les autorités belges ont alors décidé de manoeuvres dilatoires, en retardant l'envoie de documents, pour prévenir que l'instance supérieure ne puisse juger de la légalité de cette incarcération. Le dossier transmis est toujours incomplet.

Site de la Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti Site du Werkgroep Morkhoven (3) 25 SOS-Bambini Site d'Alain Fauvage SOS Antipligio Novara Telephono Antiplagio Bambibi AncoraRCHF Droit parentaux Site personel de la Princesse Jacqueline

Editeur responsable: Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu

Free counter and web stats