Le Conseil de l'Europe pourra donc faire d’excellentes
préconisations pour lutter contre les prédateurs isolés
et les criminels qui prostituent des enfants au petit bonheur la chance:
ceux dont ont dit en Belgique qu’ils marchent dans les plates-bandes
de Nihoul.
Situation
belge: la continuation sera-t-elle votée dimanche prochain?
En 1998 - lorsque le Werkgroep Morkhoven remettait les archives
du réseau Zandvoort à la justice - la loi belge a été
modifiée pour permettre aux procureurs de clôturer une enquête
selon les directives du ministre de la justice et des procureurs généraux,
au motif "qu’il était impossible d’instruire toutes
les plaintes apportées".
Les magistrats pouvaient donc reproduire des affaires Dutroux
sans encourir de poursuite judiciaire, ainsi que le révèle
l'étude des données épidémiologiques sur les
enfants disparus et sexuellement exploités en Europe:
"En Belgique, l'application de la loi est faite
par le principe de la convenance ou de l'opportunité. Ceci signifie
que le procureur public a la pleine discrétion pour décider
de poursuivre ou non une affaire. (…) Jusqu'en 1998, ce principe n'était
pas prévu dans la législation belge. L'article 28 quarter
du code judiciaire stipule maintenant que le procureur public, tenant compte
des directives de la politique criminelle du ministre de la justice et du
conseil des procureurs généraux, décide des poursuites
judiciaires."
Laurette Onkelinx, Ministre de la Justice, et ses procureurs
généraux auraient donc décidé, en toute légalité
et discrétion, de jeter aux oubliettes les 93.081 victimes de Zandvoort,
les affaires Louf, Nihoul/Q8, Nihoul/Nigeria et les autres!
La solution Childfocus
Le seul danger susceptible de nuire aux réseaux pédocriminels
restait les organisations civiles, comme celles du Werkgroep Morkhoven.
"De véritables Talibans", dit-on: "Réussir
à les battre est vraiment une tâche difficile. Ils n'ont pas
de salaire, font tout gratuitement, ils ont seulement le goût et le
plaisir de combattre pour leur cause".
Childfocus, qui a caché au Conseil de l'Europe l'existence
de ces associations pourtant bénies par les victimes, tente de les
éliminer en préconisant:
"Les particuliers ne peuvent pas se substituer
à un service de police. Le traitement de données dans un but
de recherche a un but illégal (sic). Par ailleurs, la récolte
d'informations sur des suspects de crimes sexuels rapportés par un
particulier en vue de le passer à l'application de loi peut être
acceptable. Naturellement, ceci requiert que des conditions soient données
par un engagement ou une autorisation claire et légale".
Outre le remarquable amalgame entre "but de recherche"
et "but illégal", le Conseil de l’Europe
devrait donc trouver une solution pour abroger la base de toute démocratie
: les lois qui obligent les particuliers à se substituer à
la police lorsqu’une situation nécessite l’assistance
à une personne en danger, et qui interdisent de laisser quiconque
assassiner ou violer autrui sans intervenir. Il y aurait également
lieux d’abroger les lois relatives à la liberté d’entreprise
et la liberté de recherche, donc à l’instruction,
à défaut de relations contractuelles avec l’état.
Source
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Childfocus a eu le tact de rédiger l’étude
payée par l’Europe pour l’Europe en américain,
dont l’orthographe diverge de l’anglais. "La version
pdf sera rapidement accessible en ligne" dit le liste Childoscope
depuis trois ans. En Belgique, le livre ne se trouve qu’à la
bibliothèque du Parlement Européen, de manière à
ce que les européens ne puissent avoir accès à un ouvrage
payé 200.000-euro par leurs impôts, qu’en le payant 65-euro
de plus à Childfocus.
L'Union Européenne ne devrait-elle pas insister auprès
Childfocus pour mettre l'étude complète en ligne? Entre temps,
la Fondation Princesse de Croÿ demande aux Talibans italiens, une étude
sur la possibilité qu'aucune statistique ne soit accessible en l'Italie.