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Droit Fondamental

Chil Focus

Child Focus au centre d’un scandale en Roumanie.

Jacqueline de Croÿ - 12 mars 2006

AIDE FICTIVE AUX ENFANTS DISPARUS, titre le journal roumain "National Jurnalul" du 7 février 2007. Aucune des cinq ONG roumaines référées en centre de recherche d’enfants disparus et sexuellement exploités ne travaillait dans le domaine. Quatre d'entre elles ont été inscrites à leur insu, avec falsification de leurs objectifs.

En 2001, avec le soutien bienveillant de Paola, Reine des Belges et de Romano Prodi, Président de la Commission Européenne, Child Focus lança l’annuaire Childoscope, reprenant les ONG qui assistent la population dans le plus grave des problèmes qui dévaste actuellement l’Europe : les enfants victimes d’enlèvement et d'exploitation sexuelle.

DaphnéL’Union Européenne visait à permettre aux organisations d’accéder à des fonds pour établir des centres en mesure de fournir des informations sur les enfants disparus, ou former le personnel à ces missions, selon Monsieur Prodi. Le programme Daphné, de son département "Justice et Affaires Intérieures" subsidia les partenaires européens de Child Focus pour rassembler les ONG locales actives en ce domaine, préciser leur structure, leurs modes opératoires, ainsi que leur collaboration avec des autorités locales et les médias.

En Roumanie, la mission fut confiée à Salvati Copiii (Save the Children – Roumanie) qui en novembre 2001, fut référenciée sur Childoscope avec quatre autres organisations roumaines : International Foundation for Child and Family, Help and Relief for the Young, Feed the Children - Romania, Saint Dumitru, centre de soins aux jeunes.

A Bucarest, les journalistes du National Jurnalul savaient que ces organisations avaient principalement des objectifs d'aide et de soins aux enfants des rues, d'intégration d'orphelins dans des familles roumaines, d'apport de médicaments, de nourriture et de vêtements à ceux qui en ont besoin, dont à la communauté gitane. Des missions lourdes et essentielles qui n'avaient jamais jusque là, eut les moyens d'intégrer la recherche d'enfants disparus et sexuellement exploités. Le journal décida d'enquêter pour découvrir si, avec les années et l'aide de la CEE, elles avaient pu étendre leurs activités.

Feed the Children s'occuperait de disparitions mais seulement d’enfants âgés de 3 à 14 ans, selon Childoscope ! Carmen Preotesoiu leur téléphona, demandant de l’aide pour la recherche d’un enfant disparu, dans la tranche d’âge admise :- "Nous ne traitons les disparitions d’enfants. Nous ne l'avons jamais fait", lui répondait la secrétaire manifestement irritée.

Elle rencontra alors Marilena Buttu, directrice "Feed the Children", qui lui raconta avec enthousiasme les accomplissements de ses équipes. Elle était stupéfaite de découvrir que selon la CEE, son activité principale aurait été la recherche d’enfants disparus : "C’est une tâche trop complexe, donc nous ne nous concentrons pas sur ça. Nous n'avons aucune idée comment notre nom est apparu sur cette liste. Nous allons devoir rechercher comment ça a pu arriver!"

La journaliste rencontra en suite Mihail Carp, le directeur exécutif de International Foundation for Child and Family. Il lut la description de son organisation et répondit confus :- "Nous n'avons jamais traité ces cas en aucune façon ! Nous avons envoyé des données Salvati Copiii sur nos activités afin de collaborer avec eux, mais nous n'avons jamais envoyé de données sur la recherche d’enfants disparus. C'est peut-être une erreur".

Le centre Help and Relief for the Young, qui s’occupe des enfants des rues et Saint Dumitru, centre de soins aux jeunes, eurent la même réaction. Quand bien même ces organisations méritent une aide de la CEE pour créer une force européenne visant à protéger ces enfants de la pauvreté et de la discrimination, rien n'autorisait de falsifier leurs objectifs, ou de les laisser dans l'ignorance de leur possibilité de solliciter un budget pour des campagnes de préventions au seins des communautés qu'elles assistent.

Carmen Preotesoiu rencontra alors Gabriela Alexandrescu, présidente de Salvati Copiii qui répondait de ses activités en matière de recherche d’enfant disparus :- Personne ne nous en a jamais fait la demande. Nous n’agissons que quand nous y sommes invités. Nous ne recevons pas de subsides de l'état pour ces cas.

Logo Salvati CopiiiOr, le bilan financier 2005 de Salvati Copiii fait apparaître que huit pourcent de ses fonds, principalement allouées à la recherche d’enfants disparus, puisque telle serait son activité principale, sont fournis par l’état roumain, selon les journalistes enquêteurs. Ses autres ressources lui viennent de subsides de l’Union Européenne, ainsi que des ambassades du Canada et de Hollande !

Logo Child FocusA la question de pourquoi en 2001, cinq organisations, y compris la sienne, ont été incluses dans cet annuaire en dépit du fait qu'aucune n'ont d’activité commune aux objectifs de base visés par l'Union Européenne, la Présidente de Salvati Copiii a répondu :- N’avez-vous jamais fait une erreur ?

Reste à découvrir le justificatif de Child Focus pour un partenariat avec une organisation n'ayant pour objectif commun les subsides du Programme Daphné, mais également les justificatifs de la CEE pour le défaut de contrôle de la destination des fonds européens visant aux actions civiles indispensables à la recherche d’enfants disparus

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