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Affaires connexes
Affaire De Cuyper
Quatre mois d'emprisonement électoral pour Karl Van Rompaey
Jacqueline de Croÿ - 21/12/2006 - update 30/03/2009
Quinze ans après le meurtre de Katrien De Cuyper, Karl Van Rompaey était trahis par l’ADN de sa salive sur les timbres qui avaient servi à l’envoie des lettres anonymes à son sujet. Elle avait disparu à l'âge de 15 ans, le 17 décembre 1991. Elle avait officiellement été vue pour la dernière fois au bistrot "les Routiers", en dessous du studio pédopornographique X-Kiss à Anvers, et sa photo a été retrouvée dans le fichier de pédopornographie Zandvoort. Elle avait été retrouvée nue et étranglée six mois plus tard, dans une autre partie des docs d'Anvers.
Karl Van Rompaey a été arrêté le 7 août 2006, un mois avant les élections. Il a reconnu avoir écrit les lettres, mais assurait que leur contenu ne correspondait à rien des faits et il niait toute participation au crime. Il avait 21 ans et inventé être le dernier à l'avoir vu vivante. Il a été incarcéré durant quatre mois, pendant que le site www.x-kiss.be vendait de la pédopornographie sur Internet.
L’arrestation était une surprise. La justice belge avait toujours rechigné à arrêter toute personne ayant un quelconque rapport avec la filière Zandvoort, en dehors de Marcel Vervloesem, dont le seul crime était d'avoir tracé le réseau et apporté ses archives aux autorités. Il était le seul à avoir été condamné officiellement pour l'affaire en Belgique.
Karl Van Rompaey était accusé, en tant que prédateur pervers et isolé, sans un mot sur le fichier Zandvoort. "Cela laisse prévoir une erreur judiciaire de plus", disions-nous le 12 août 2006.
Dés le départ, les médias ont noirci ce "présumé innocent", par un meurtre passionnel commit par son frère, comme si le crime était génétique. Ils le disaient "poursuivi pour possession de matériel pédopornographique", et accusé d'avoir fait une description "accablante" du meurtre de Katrien. Il avait en réalité, fabriqué un scénario sentimental à l'eau de rose, avec la rumeur public, sur le chemin qui semblait avoir mené la jeune fille du quartier des bordels d'Anvers à la mort.
Depuis, la police hollandaise avait prévenu la police belge que le fichier Zandvoort comportait un roman-photo de pornographie homosexuelle d’enfants représentant des photomontages de Katrien. Celui-ci faisait apparaître qu'elle avait été exploitée beaucoup plus jeune qu’au jour de sa disparition. Le X-Kiss belge et le Studio De Pauw hollandais partageaient le studio d'Anvers. Ulrich, qui avait constitué le fichier, était un important client des Studios De Pauw, ce qui explique comment il a acquis le roman-photo.
La justice belge avait malgré tout décidé en 2004, de clôturer cette piste, sous prétexte que photomontage montrait Katrien avec un corps de garçon. La Fondation Princesse de Croÿ avait alors fait effectuer une analyse biométrique qui l'identifia formellement au fichier Zandvoort. Toutes les images de cette analyse furent enlevées de Google, comme pour s'assurer de prévenir que le public ne découvre la vérité.
Le X-Kiss se modernisa. Il fit officiellement faillite, pour devenir le "Gay-Kiss", puis redevenir le "X-Kiss" avec un nom de domaine belge. Il offrait de la pornographie d’adultes et enfants sur Internet via "webcam".
Laurette Onkelinx, ministre de la justice fut entartée quelques jours avant les élections par un vieil homme offusqué du manque de poursuite envers les pédophiles et elle perdra 5.000 voix sur son dernier score.
Le X-Kiss semble avoir été invité à se concentrer sur la pornographie d’adulte, depuis qu'il a été découvert par le Werkgroep Morkhoven. L’offre de séances "webcam" rémunérées ne montre plus de photo d’enfant. Le lien destiné au "- de 18 ans" menant sur un parc d’attraction, terrain de prédilection pour les pédophiles, a été éradiqué.
Marcel Vervloesem sera condamné à la prison, entre autre pour avoir possédé les cédéroms de Zandvoort où se retrouvait Katrien, le temps de les remettre à la justice, ainsi que pour une campagne de sensibilisation aux dangers des réseaux pédocriminels, transformée en "diffusion de pornographie d’enfants". Karl Van Rompaey sera maintenu quatre mois en prison. Il passera au détecteur de mensonge pour être libéré sans condition, au motif d'un dossier vide!
Les responsables du X-Kiss n'ont jamais eu à répondre, ni de faillite frauduleuse, ni d'incitation, rétribution et diffusion d’image pornographiques représentants des enfants, dont Katrien De Cuyper.
Editeur responsable: Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu
