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Communiqué de presse

RESEAU C.R.I.E.S (1982-1986)

Acronyme de "Centre de Recherche et d'Information sur l'Enfance et la Sexualité, le CRIES, domicilié à Ixelles, commune de Bruxelles, a été fondé en 1982 par un traducteur juré au Parquet de Bruxelles: Philippe Carpentier. Il édite le magazine "L’Espoir", selon l'idée de Jean-Claude Weber, in cinéaste membre du Mouvement pour la libération des pédophiles, détenu en Belgique pour des relations sexuelles avec des mineurs. Le pasteur belge Joseph Doucé, fondateur du "Centre du Christ libérateur" à Paris, se charge de la distribution en France. Le CRIES partage son carnet d'adresses avec les réseaux pédocriminels Zandvoort et Spartacus.

Le CRIES devient rapidement un vaste réseau de prostitution d'enfants, tourisme sexuel organisé et de production de photos pornographiques d'enfants, vendues par le réseau de Zandvoort aux éditeurs journaux spécialisés. Joseph Verbeeck, directeur de l’UNICEF Belgique engage comme homme à tout faire, Michel Felu, un membre du CRIES, qui avait été interné sans jugement pour des faits de pédophilie. Les bureaux de l'organisme de la protection des enfants de l'ONU s'ouvrent ainsi au réseau de pédophiles, qui les transforment en studio de pédopornographie, avec un laboratoire pour développer les photos.

En 1986, les révélations suite à l’arrestation de Devuyst, un cinéaste pédophile en relation avec Felu, débouchera le 24 février 1987, sur des perquisitions dans les bureaux de l'UNICEF. Les enquêteurs saisissent 4.000 photos et cassettes, dont "des scènes atroces d’abus d’enfants qui ne sont quelquefois que des bébés", selon un gendarme. "Une centaine d’enfants sont répertoriés sur ces photos et cassettes destinées au commerce dont les filières s’étendent jusqu’au Canada, au Brésil, au Japon et en Afrique", selon le journal La Dernière Heure (23/ 11 /89 et 4/4/87), mais seuls 25 enfants seront identifiés.

Suite à l'audience du 7 mars 1988 au tribunal correctionnel de Bruxelles, 13 des 17 prévenus sont condamnés sévèrement pour attentat à la pudeur et outrages aux moeurs sur des enfants. Le mois d'octobre suivant, la cour d’Appel aggrave les peines d’un ou deux ans, mais acquitte le directeur de l’UNICEF, qui avait été condamné à 2 ans avec sursis.

  • Michel Felu est arrêté en mars 87 : 10 ans de prison.
  • Philippe Carpentier: 10 ans de prison.
  • Olivier Ralet, photographe
  • Joseph Verbeeck, directeur de l’UNICEF Belgique
  • Jacques Delbouille: 1 an avec sursis pour fait de rébellion et port d’armes prohibées, qui fit un témoignage dans le cadre de l'enlèvement d'Elisabeth Brichet.
  • Jean-Marc Houdemont, cinéaste pédophile qui se tua le jour où il voulut révéler des faits sur l’enlèvement d’Elisabeth.
  • Jean-Claude Weber, l’un des principaux protagonistes du réseau du CRIES, cinéaste, domicilié à Jupille. Il était emprisonné en France, à Montpellier, au moment du procès belge, où il venait d’être condamné à 6 ans de prison pour des faits de pédophilie. Extradé par la France, il écope de 9 ans de prison en août 1991.
  • Deux médecins dont l’un a fourni son aide pour organiser le réseau informatique du CRIES,
  • Un homme qui clame n’avoir participé que 2 mois à l’administration de la revue "l’Espoir".
  • Un chef louveteau,
  • Un ingénieur responsable du CRIES,
  • Un professeur et des parents qui ont loué leurs enfants au réseau .
  • Un homme de nationalité américaine, Timothy P, 27 ans résidant à Zaventem est inculpé de trafic d’objets obscènes.

L'enquête les 280 personnes qui figurent au carnet d'adresse du CRIES s'étend sur l'Europe, mais s'arrête en France. Le Président Mitterrand est embarrassé par des contacts avec une association de son épouse. De même, il appréhende la présence de Sigala et de Marceau du réseau CORAL, qui met son ministre de la culture en cause. La police hollandaise arrête deux citoyens de Delft, dont l’architecte Jan Weeckers, elle saisit de nombreux documents. Scotland Yard arrête à Douvres Beat Meir, de nationalité suisse, qui est en possession de matériel de pornographie enfantine alors qu’il s'apprête à embarquer pour Calais avec un enfant de 4 ans.

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Editeur responsable: Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu

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