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La presse ne parle pas de Zandvoort, à l'origine de l'arrestation, mais seulement du CRIES |
Le fossoyeur proche de la bande de Dutroux qui cachait 15 m³ de pédopornographie ou une enquête du Werkgroep Morkhoven, dont Child Focus s'attribue les honneurs !
2001 - Le Werkgroep Morkhoven, organisation commença à démanteler des réseaux pédocriminels en 1988, est indignée de voir Child Focus assurer que la saisie de 15m³ de pédopornographie à Namur chez Jacques Delbouille, à une dénonciation anonyme à leurs services. Il s'agit du résultat de cinq ans d'enquêtes, qui figurent au procès-verbal PV 8257/O1, enregistré à Neufchâteau, car allié au dossier Dutroux.
Le 4 mars 2OO1, par l'intermédiaire de l'avocate Patricia Vandersmissen, le Werkgroep Morkhoven a porté plainte auprès du Procureur Bourlet de Neufchâteau en lui transmettant un dossier détaillé et 21 cédéroms où figurent des dizaines de milliers de photos de pornographie d'enfants, découvert dans la ville balnéaire de Zandvoort en Hollande.
Marcel Vervloesem, l'enquêteur principal du Werkgroep Morkhoven, a été entendu par la cellule de Neufchâteau durant plusieurs semaines, pour expliquer les nombreuses ramifications du réseau, tant en Belgique, qu'à l'étranger et les procès-verbaux furent rédigés séances tenantes. Parmi les pièces qui intéressait particulièrement le Procureur Bourlet, qui instruisait l'affaire Dutroux: le carnet d'adresses du réseau, comprenant Jacques Delbouille, un ancien fossoyeur et candidat Ecolo aux élections communales. Membre du C.R.I.E.S., réseau de prostitution d'enfants, et proche de Bernard Weinstein, complice assassiné de Dutroux, illettré et duquel il rédigeait le courrier.
Le parquet de Neufchâteau a demandé au Werkgroep Morkhoven de garder le secret sur le contenu des auditions aux médias ou autre, pour permettre le bon déroulement des enquêtes. Le Procureur Général Anne Thilly ordonna alors au Procureur Bourlet de transmettre le dossier complet au parquet de Turnhout pour "complément d'informations". Mr Decroly, membre de la chambre des représentants, avait en date du 8 mai 2OO1, fait part de ses plus vives inquiétudes. Il craignait, comme cela s'était déjà passé lorsque le Werkgroep Morkhoven apporta le premier cédérom de Zandvoort aux autorités, que le tribunal de Turnhout ne l'utilise que pour poursuivre le messager: Marcel Vervloesem.
Le Werkgroep Morkhoven venait d'envoyer au Palais Royal plusieurs fax, se plaignant de l'absence de résultat dans la lutte de la pornographie et du trafic d'enfants en Belgique. En réponse, Child Focus, s'est attribué la saisie de 15m³ de pornographie d'enfants, sans pouvoir prétendre qu'il s'agit d'un accident, puisque l'information n'a pas été rectifiée. Cette organisation naissante (1998) s'est donc attribuée pour une campagne de publicité personnelle, les recherches relatives à un dossier constitué dix ans avant l'enregistrement de ses propres statuts, sans penser qu'elle offrait la possibilité aux membres d'un réseau pédocriminel de se préparer à dissimuler des preuves.
Nul ne comprend les faveurs du Palais Royal envers Child Focus, et sa négligence des autres associations belges qui travaillent sur le terrain depuis de nombreuses années sans moyen. Ce centre se veut prestigieux en affichant une valse de millions, ce qui est considéré de mauvais goût, d’autant que leurs confrères, même le Werkgroep Morkhoven et malgré les félicitations écrites du Roi Albert II pour son travail, sont privés de subsides. Le Werkgroep Morkhoven se demande qui a invité le Palais Royal a privilégier cette organisation, au mépris des anciens et pourquoi.
A l'heure actuelle Child Focus, qui a été un espoir pour beaucoup, est sujet à de nombreuses critiques. Le centre ne signale pas les disparitions d'enfants aux Werkgroep Morkhoven, alors que la reconnaissance de la presse internationale pour son travail contre la pédopornographie et les réseaux, l'association a des contacts que des confrères nouveaux-nés ne pourraient avoir.
Plusieurs volontaires ont été choqués de découvrir qu'ils recherchaient des enfants qui avaient été retrouvé, sans que Child Focus ne les ait informé que le dossier était classé. Le Centre omettrait également d'aviser son personnel de congrès en le domaine, selon An, une de leur membre.
Pareil comportement a engendré des rumeurs, indiquant que ce centre serait un "filtre" pour des personnes et des services bien déterminés.
L'exploitation sexuelle d'enfants ne cesse de s'accroître et Internet est inondé de pédo- pornographie. Un projet aussi prestigieux qu'un centre européen pour enfants disparus et sexuellement exploités n'apportera aucune solution ni en Belgique, ni en Europe, si Child Focus ne peut respecter le travail de confrères.
Jacqueline de Croÿ
Delbouille se fait passer pour "Conseiller Juridique", et reste sans suivi, alors qu'il etait membre du CRIES |
En 1995, Jacques Delbouille écrivait au Procureur Connerotte, qu’un homme suspect photographiait les enfants en sillonnant son village de Hantes Wiheries en Belgique, dans une Mercedes blanche immatriculée en France. Il associait alors cette Mercedes à l’enlèvement d’Elisabeth Brichet, âgée de 12 ans à l'époque.
En 1998, le fichier Zandvoort fait apparaître Delbouille, mais le Parquet de Turnhout n'avait pris aucune mesure, si ce n'est que de poursuivre Marcel Vervloesem pour avoir mis main sur le matériel. En 2001 seulement, quand l'association remet le matériel au Procureur Bourlet, un semblant d'enquête résulte à la découverte de 15m³ de matériel pédopornographique chez Delbouille.
Delbouille affirma que la pédopornographique n’était en réalité que des dossiers politiques de son association et que la police a confondu son homosexualité avec de la pédophilie. Il s'insurgeait en disant qu'il n’avait écrit du courrier pour Weinstein, complice de Dutroux, que du fait qu’il était écrivain public et qu’il ignorait à l’époque ses troubles amitiés.
Delbouille assure que Michel Decre - impliqué dans l'affaire - est l’innocente victime de son passé alors qu’il ne viola qu'un garçon de moins 16 ans. Il est choqué d’avoir vu ce criminel ruiné pour ça. Un notable de Namur aurait bénéficié du soutien de la vice-présidente du tribunal qui témoignait en sa faveur, selon lui. La police avait alors saisi des centaines de milliers de photos pornographiques dont 2% de photos pédo- pornographiques chez un habitant de Sambreville, ce qu’il estime d’un volume d'environ 1/2m³. Ceci représente donc un minimum de 4.000 abus sur des enfants, donc 4.000 crimes.
Pendant ce temps, Raymaekers et Focan – deux pédocriminels hyperactifs sont emprisonnés et lourdement condamnés pour production de pédopornographie et viols d'enfants. La Belgique déclanche une enquête avec saisie, destruction de saisie, opposition à la destruction de saisie et fouille de cellule de prison. Les cassettes de pédopornographie seront détruites sur base de la loi européenne sur la protection de la vie privée, limitant la conservation des données à caractère personnel à la durée de l'enquête. Seule une victime avait été identifiée. Copies de ces cassettes peuvent se retrouver partout chez les pédophiles, mais plus à la police!
Raymaekers et Focan assuraient qu’Elisabeth Brichet avait été enlevée par Nihoul, complice de Dutroux, dans une camionnette blanche qui avait repeinte en bleu, et qu'il l’aurait tuée par accident, alors qu’il l'a destinait à un réseau de prostitution pédophile à Hambourg, en Allemagne.
Focan assurait avoir enterré deux enfants disparus: Elisabeth Brichet et Ken, le frère de Kim qui a été retrouvée assassinée dans le port d'Anvers, après être passé dans un des studio de pornographie d'enfants allié à Zandvoort: le X-Kiss. Mais rien ne reliait Focan au réseau Zandvoort ou sa branche " X-Kiss", à l'époque spécialisée dans la pédo pornographie homosexuelle.
A en croire ces criminels, c'était le grand massacre, mais aucun d'entre eux ne mentionna jamais Fourniret, qui avouait dix meurtres dont celui d’Elisabeth Brichet que Focan avait prétendu avoir enterré. Fourniret se retrouvera allié à Zandvoort, dans la mesure où il avoua le meurtre d'Isabelle Laville, l’une des disparues de l’Yonne en France. Deux autres disparues de l'Yonne ayant été retrouvées dans le fichier, présume que Fourniret étaient en contact avec le réseau.
Le seul criminel qui avait donné une information utile, bien que pas exploitée, était donc Delbouille, habitant ce village Hante Wiherire, situé à 118 kilomètres du château de Fourniret.
Mais Marnette, un policier ami de Nihoul, avait donné du crédit à Focan, lorsqu'il assurait que Ken et Elisabeth reposaient dans une galerie de mine désaffectée, non loin de marais et stipes, où d’autres enfants auraient également été enterrés, ce qui avait déclanché de gigantesques fouilles. De la poudre aux yeux du peuple belge, chère payée pour rien. Une hypocrisie la plus parfaite, puisque le X-Kiss travaille à présent via Internet, sans que cela ne gène quiconque du monde politique et de la justice.
L'un des quatre suspects arrêtés avait été condamné à 7 ans de prison dans le scandale du Cries. Namur espère démanteler toute la filière.
Des centaines de milliers d'images pédophiles, des vidéos pornographiques : le parquet de Namur estime que les quatre suspects, arrêtés dans la plus grande discrétion entre le 14 et le 19 septembre 2001, pourraient faire partie d'un réseau plus vaste. L'enquête avait commencé grâce à une dénonciation anonyme reçue chez Child Focus, le centre s'occupant des disparitions d'enfants. Une perquisition menée chez un habitant de Sambreville permit de découvrir des images à caractère pédophile. Ce premier suspect affirmait agir pour le compte d'un habitant d'Hantes-Wihéries, Jacques Delbouille, 61 ans, un ancien fossoyeur qui fut aussi candidat Ecolo aux élections communales.
Chez lui aussi, les enquêteurs, accueillis par Delbouille qui brandissait une épée, avaient mis la main sur des images à caractère pédophile, mais il était parvenu à mettre à l'abri une partie de ses collections. Les enquêteurs avaient également été confrontés dans la cave du sexagénaire à deux cercueils recelant les cadavres... de deux de ses chiens. Delbouille est un étrange personnage. Ecrivain public, on lui prête des relations avec Bernard Weinstein, complice assassiné de Dutroux, qu'il aurait aidé à rédiger plusieurs lettres et formulaires administratifs. Il est membre de l'Eglise hinschiste, secte discrète, et a créé, il y a quelques années, le « Syndicat professionnel des minoritaires évangéliques, calvinistes, juifs et islamiques » dont l'objet social semble pour le moins confus.
Delbouille, dont le casier judiciaire ne révèle qu'une condamnation pour rébellion à l'encontre de gendarmes, avait été placé en détention préventive durant cinq jours dans le cadre de l'affaire du Cries, ce réseau de prostitution enfantine démantelé en mars 1987 et qui avait éclaboussé le comité belge de l'Unicef. Le scandale du Cries est également intimement associé à l'une des quatre autres personnes arrêtées à Namur. Michel Decré, 50 ans, de Bruxelles, avait été condamné par la cour d'appel de Bruxelles à 7 ans de prison. Il était l'un des organisateurs de « soirées spéciales » où les enfants prostitués du Cries apparaissaient.
Au total, l'ensemble des perquisitions menées par les enquêteurs namurois a débouché sur la saisie de plus de 15 m³ de photographies, de cédéroms, de cassettes vidéo et de photos Polaroid. Sept enquêteurs sont actuellement affectés au visionnage de l'ensemble de ces documents. Un travail pénible : les vidéos sont ainsi celles de documentaires ou de films banals, où les images pédophiles apparaissent à la fin des séquences.
Le procureur du roi, M. Visart de Bocarmé, et le substitut Macq ont précisé lundi que les quatre mandats d'arrêt avaient été décernés en vertu de la nouvelle loi qui sanctionne la possession et la distribution d'images à caractère pédophile. Pour l'instant, les inculpés ne le sont que pour « pédophilie passive ». Il n'y a pas d'attentat à la pudeur retenu à leur charge. C'est d'ailleurs sur la base de cette perversion passive que la chambre du conseil de Namur a ordonné, dans les cinq jours, la remise en liberté des quatre hommes. Le parquet a interjeté appel et ils restent donc en prison.
Il nous faut remonter le plus loin possible dans la filière et punir sévèrement les consommateurs de telles images, a dit le procureur du roi. Car c'est l'existence de ce marché qui est responsable de la maltraitance des enfants.
L'enquête est loin d'être terminée. Ce lundi, encore d'autres perquisitions devaient avoir lieu.
Découverte d'un trafic d'images : quatre personnes sous les verrous. Un réseau?
NAMUR Tout avait commencé par une dénonciation à Child Focus. Un coup de téléphone anonyme accusait un habitant de Sambreville. Une perquisition confirmait le fait et conduisait les enquêteurs à Erquelinnes chez Jacques Delbouille, 61 ans, marié et père de famille, fossoyeur à la retraite.
Celui-ci avait eu le temps d'évacuer une partie de ses collections mais il en restait suffisamment pour convaincre les enquêteurs qui, dans la foulée, faisaient une autre découverte peu banale : deux petits cercueils blancs qui faisaient craindre le pire mais qui ne contenaient finalement que les restes de deux chiens.
M. Delbouille aurait des croyances particulières qui l'amènent à certains comportements originaux. Il est cependant apprécié par son voisinage et donne des consultations juridiques. Il a été condamné un jour pour rébellion, après avoir pointé une arme sur les gendarmes. Cette fois, il les avait accueillis un sabre à la main.
Des perquisitions ont encore eu lieu, à Gembloux et à Bruxelles, chez les deux autres personnes arrêtées. L'une d'elles est Michel Decré, 50 ans, qui avait été condamné à 7 ans de prison dans l'affaire du Cries. Au total, on a saisi plusieurs centaines de milliers d'images pédophiles sur divers supports (photographies, CD-Rom, cassettes vidéo). Un volume de 15 m3!
Ces documents mettent en scène des enfants, posant seuls ou avec des adultes. Certains sont très hard. Il faudra s'assurer que les photos Polaroïd ne sont bien que des photos de photos et n'ont pas été prises directement par les inculpés eux-mêmes. Il faudra aussi détecter toutes les images pédopornographiques figurant sur les cassettes, parfois de façon subliminale, parfois à la fin d'un documentaire ou d'un film. Sept enquêteurs s'y consacrent.
Le procureur du Roi Visart de Bocarmé et son substitut, M. Macq, considèrent qu'il s'agit d'un réseau, fonctionnant de façon très organisée et dont on n'a peut-être pas encore pris toute la mesure. D'autres perquisitions vont suivre. En effet, certaines ramifications restent encore à explorer. Mais à ce stade-ci de l'enquête, on ne peut parler que de pédophilie passive, d'un trafic d'images que punit la loi sur la détention et la distribution de ce type de matériel. Pour M. Visart, les quatre personnes sous mandat d'arrêt sont cependant des pédophiles invétérés. Le parquet a fait appel de leur libération par la chambre du conseil.
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/26895/des-centaines-de-milliers-de-photos-pedophiles.html
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