Cinq
ans de prison pour des petits princes nig��rians
Six petits princes venaient du Nigeria, apr��s un s��jour au B��nin, maltrait��s
partout o�� ils allaient. Michael, Samuel, Alice, Richard, Emmanuel et
Valentin ��taient ��g��s entre 2 et 8 ans, quand leur famille s'installait
�� Bruxelles, en 2001. Ils furent de suite entour��s de la branche nig��riane
du r��seau Nihoul/Bouty, plus c��l��bre pour leur branche DUTROUX, qui avait
adopt�� la foi chr��tienne pour les pi��ger.
Pendant que les enfants ��taient empoisonn��s, tortur��s et pr��par��s �� la
prostitution par un lavage de cerveaux sexe, un m��decin assommait leurs
parents de somnif��res pour qu'ils puissent "se rattraper le jours
de leurs nuits sans sommeil" a nettoyer les vomissures et a calmer
leurs enfants. Une autre branche du r��seau pouvait alors faire tous les
trafics possibles en leurs noms et les escroquer de leurs biens.
Je rencontrais le p��re, un Roi Yoruba, apr��s que des maffieux aient tent��
de kidnapper les trois cadets de mon ��cole, mais soient parvenu �� s��questrer
les a��n��s. Il ne tenait plus debout tant il ��tait ��puis��, dans un tel
��tat que je l'emmenais �� l'h��pital. Il fallut cinq mois et des certificats
m��dicaux qui attestent des traces de torture sur les corps des enfants,
pour que la justice d��cide d'intervenir, mais en incarc��rant le p��re.
Il a ��t�� accus�� des crimes que j'avais d��nonc�� �� charge de la bande Nihoul/Bouty,
autour de son entreprise.
La police vint, officiellement pour une perquisition, mais ��galement
pour emmener les enfants, sans ordre d'un juge, le jour o�� la m��re avait
pris l'avion pour l'Afrique, afin de pr��parer la naissance de son septi��me
enfant. Par chance j'��tais chez eux ce jour l�� et j'ai pu emmener Michael,
Samuel, Alice, Richard, Emmanuel et Valentin chez moi.
Le p��re a pri�� nuit et jour, en r��gime d'isolation totale. Sa Foi en
Dieu est si immense, qu'il est impossible �� briser. Il a fallu deux mois
pour que la justice perde espoir et le lib��re, en reconnaissant une pr��tendue
"erreur judiciaire". Pendant ce temps, le juge Wenseleers me
donna la garde des enfants, mais en septembre 2002, elle ordonna de les
enfermer dans un sordide orphelinat �� Charleroi, sans justificatif, contre
ma volont��, en refusant de me rencontrer et m��me de me parler au t��l��phone.
Les petits princes ��taient ��g��s entre 3 et 9 ans quand ils ont ��t�� emmen��s
par des parfaits ��trangers, en hurlant de terreur. Ils ont ��t�� maintenus
en otage durant cinq ans, avec interdiction de me revoir.
Le dossier judiciaire a ��t�� bloqu�� par le code "Secret d'Etat",
de mani��re �� en interdire l'acc��s �� la police. Les criminels auraient
��t�� "introuvables", alors que l'un d'eux signait l'avis de r��ception
d'un courrier recommand�� �� son bureau. Le "Secret d'Etat" a
ensuite ��t�� class�� "faute d�����l��ment", sans me demander l'adresse
d���un bordel �� Bruxelles o�� Michael et Samuel m'avaient dit avoir ��t�� emmen��s.
Je n'ai pas pu avoir acc��s au traitement de ma propre plainte.
Jacqueline de Cro��
NB: La petite Princesse Alice ��tait chez le coiffeur,
le jour o�� on a pris cette photo. Elle a aussi ��t�� prisonni��re, de l'��ge
de 6 ans �� l'��ge 11 ans, dans un sordide orphelinat belge, alors qu'elle
aurait, comme ses fr��res, pu vivre une enfance normale, dans la villa
de ses parents ou chez moi-m��me. |