Accueil - Home  
Organe de presse  
         
 
IndexNews
 
    HOME
Change language
Français
English
Italiano
Droit Fondamental on Facebook
Werkgroep Morkhoven sur Facebook
Droit Fondamental
... partners, photos, videos FR - EN - NE - IT
Dossiers - Cartelle
Qui sommes ?
Communiqué de presse

Marcel Vervloesem a été condamné à quatre ans de prison "compte tenu de son état de santé", que l'on constate par de multiples opérations aux coeur, reins, pancréas, trois métastases et onze réanimations pour comas diabétiques. Il a refusé une fuite, qui pourtant lui a été proposée gratuitement. Il avait décidé de mourir pour ce qu'il a vécu, mais le plus vite possible. Il avait choisi pour ce faire, une grève de la faim et de la soif, en demandant l'application du droit constitutionnel des victimes et témoins des réseaux. La survie de Marcel met en péril "l'extinction des procédures Zandvoort", dossier qui expose la couverture de pédocriminalité organisée en Europe, par la corruption. Les ministères de la justice et de l'intérieur ont alimenté une campagne populiste diffamatoire à son encontre durant vingt ans, d'abord pour jeter le discrédit sur les découvertes de son ONG. Puis faute d'y parvenir, pour couvrir son assassinat, mais rien ne marche comme prévu.

Marcel a été transféré en ambulance à la prison de Turnhout pour lui octroyer des "conditions de détention plus humaines". Le médecin chef de la prison de Bruges s'est accordé avec le médecin chef de toutes les prisons pour qu'il reste incarcéré à Turnhout, mais il retournera dans l'enfer de Bruges, pour seulement de courtes périodes. Or, les deux hôpitaux de Turnhout sont parfaitement équipés pour le soigner. Le Ministre de la justice craint-il que les médecins de Turnhout refusent de le renvoyer en prison tant que sa vie est danger ?

Autopsie d'une tentative d'assassinat

Jacqueline de Croÿ - 5 juillet 2009

Une personne ne peut normalement pas survivre plus de trois jours sans apport de liquides, qui sont assurés pour moitié par les boissons, l'autre moitié par l'alimentation. Un adulte sédentaire élimine 2,5 litres d'eau par jour (jusqu'à 1 litre en transpiration), que le corps, composé de 60% d'eau, réclame en retour, par la faim et la soif. La déshydratation entraîne la baisse du débit cardiaque et de la tension artérielle, l'accélération du pouls, la réduction du volume de sang et l'augmentation de la glycémie. Une déshydratation peut être mortelle à partir d'une perte de 10 % du poids, et nécessite des soins urgents à partir d'une perte entre 6 et 9% du poids. Le ministre peut donc calculer, par le poids et la taille du prisonnier, le nombre de jour qu'il peut survivre, sachant qu'il y a 75% d'eau dans les muscles et 14% dans la graisse.

Ni très grand, ni très gros, Marcel avait perdu 8 kg au troisième jour de son incarcération. Il était donc dans un état critique, qui ne lui donnait que quelques heures à vivre. Le médecin de la prison de Turnhout avait appelé une ambulance le lendemain à midi, mais le ministère a fait renvoyer cette ambulance, vide. La longue campagne populiste prévoyait que le peuple applaudisse la mort d'un "pédophile" en prison, ce qui ne convenait manifestement pas au médecin. Une seconde ambulance est venue en fin de journée, pour conduire Marcel au bloc médical 61 de la prison de Bruges, dans une cellule d'isolement, peut-être pour s'assurer qu'il ne "triche" pas. Il a survécu inexplicablement et décidé de recommencer à boire de l'eau au sixième jour, mais pas de manger.

Le jeûne oblige à boire 2.5 litres d'eau fraîche par jour pour compenser les liquides contenus dans nourriture. Marcel n'a été accordé que de l'eau bouillante, qui au contraire de l'eau fraîche, agit sur un ventre creux en un puissant déboucheur intestinal, qui provoque des douleurs aigues et augmente la transpiration, donc la déshydratation. La douleur l'empêchait de boire plus de quatre tasses, puis deux tasses par jour, car cette eau n'était pas laissée à sa disposition suffisent longtemps pour refroidir. La direction de la prison s'est opposée à ce que ses invités lui apportent de l'eau fraîche, pourtant disponible dans un distributeur de boisson de la prison de Bruges, sur le chemin du block 61.

Les lois de la physiologie indiquaient le 30 septembre 2008, que Marcel aurait du être réduit à l'état de poussière, quand il a décidé de recommencer à manger. Sa déshydratation a été maintenue sous contrôle, par son maintien dans la cellule d'isolation. C'était volontaire, en connaissance du haut de la hiérarchie de la prison: une des directrices a répondu par écrit, le 1ier octobre 2008, à la demande d'autorisation de lui apporter de l'eau fraîche, de s'adresser aux autres directeurs. Il s'agit donc techniquement, médicalement et juridiquement d'une tentative d'assassinat, soit quand un humain tente volontairement de tuer un autre, ce qui a été répété.

Marcel a en effet alors été objet de 8 jours de manoeuvres dilatoires pour reporter sa réhydratation, jusqu'à ce qu'il tombe dans un coma diabétique, de 50 jours de manoeuvres dilatoires pour soigner ses reins, puis 112 jours de manoeuvres dilatoires pour une opération à coeur ouvert. Le pire de son calvaire, dit-il, sont 8 jours à l'hôpital St Jean de Bruges, blessé par des menottes en soins intensifs et empêché de dormir par une lumière électrique constante. Vient ensuite les 3 mois au block médical 61, interdit de promenade, puis après, les 7 mois au block disciplinaire 35, l'un des plus durs de Belgique, où il a été transféré, officiellement pour "raisons médicales" uniquement.

Les autorités pénitentiaires, sous la tutelle du ministère de la justice, lui ont alors aménagé la visite de deux médecins qui l'ont poussé au suicide. Le premier lui a révélé qu'il pouvait mourir en dix jours sans les souffrances de la faim et de la soif, en s'abstenant simplement de prendre ses médications. Le deuxième l'a encouragé en lui disant que l'état le libérerait, dans son devoir d'éviter les suicides en prison. Marcel a cédé quand il a été avisé qu'il serait maintenu neuf mois de plus au block disciplinaire 35, sans congé pénitentiaire, pour encore alourdir ses conditions de détention. Mais il a à nouveau défié toutes les lois de la physiologie, en survivant 44 jours sans insuline, avec vomissements toutes les deux heures et fièvres, soit les facteurs de déshydratation les plus communs. Lors de cette dernière tentative "d'éteindre les procédures Zandvoort", un médecin a fait un test à Marcel, qui s'avère indiquer une perte hydrique grave: quand la peau perdu son élasticité, un pincement forme des plis qui se maintiennent un temps hors norme. Ce médecin ne lui a pas dit qu'il s'agissait d'un signe clinique indiquant la nécessité de soins d'urgence, ou au moins, de boire beaucoup d'eau par petites gorgées pour limiter les vomissements.

Les gardiens obéissent aux ordres, tenus dans l'ignorance des dangers dans lesquels les prisonniers sont maintenus. Ils sont également victimes des carences criminelles en matière de soins de santé, par exemple quand des prisonniers tuberculeux sont maintenus en prison. Les conséquences sont terribles: 100 gardiens de la prison de Lantin ont réagis positivement au test de la tuberculose en 2008. Entre 10 et 15 personnes peuvent attraper la tuberculose d'une seule personne privée de traitement durant un an. Entre 5 et 10 % de ces personnes développent la maladie, avec un risque aggravé pour celles dont le système immunitaire est affaibli, par exemple par la maladie, la mauvaise nutrition et la toxicomanie, qui sont fréquentes dans les prisons. La tuberculose se propage comme un rhume et tue près de 2 millions de personnes chaque année, dont une moyenne de 3 personnes par jour en Belgique. Combien sont-ils prisonniers?

Quand une magistrate de la Cour d'Appel d'Anvers a contracté la tuberculose, elle a été mise en quarantaine et tout le personnel du tribunal a passé une visite médicale. Les épidémies de tuberculose dans les prisons sont intolérables, mais quand les gardiens protestent, la presse minimise. Actuellement, la tuberculose est traitée par 6 mois d'antibiotiques. La forme pulmonaire troue les poumons. De fines couches s'accumulent sur les cavités guéries aux cours des ans, deviennent dures comme de l'os et obturer le poumon blessé, d’où une fin de vie dans des souffrances respiratoires graves. Honte à la Belgique, de soigner tous ses citoyens, sauf les prisonniers !

La prison de Turnhout est plus humaine, selon Marcel, et son médecin aussi, même s'il n'a rien à dire: c'est le ministre qui décide. Ce médecin lui avait dit en septembre 2008, qu'il pouvait vivre dix jours, probablement dans l'espoir qu'il puisse quitter ce monde en paix, en s'endormant avec l'illusion d'une possibilité de gagner son dernier combat pour les enfants. C'est spécial, mais c'est charitable. Dix mois plus tard, des universités, fondations de recherche scientifiques et même les services médicaux d'un cheik arabe, ainsi que des ministères partout dans le monde, des congrégations religieuses et des compagnies d'assurances observent le phénomène de la survie de Marcel, qui n'a pas d'explication scientifique.

Les interminables manoeuvres dilatoires continuent. Le Roi n'a toujours pas signé la loi pourtant votée, qui permet au tribunal d'application des peines de libérer un prisonnier pour raison médicale, alors qu’on pleure depuis dix mois pour qu’il le fasse. Le rapport de l'enquête sociale pour juger de l'opportunité de lui permettre d'aller chez ses meilleurs amis à Bruxelles a "disparu" et reste introuvable. Il faut trois semaines pour faire un rapport médical, laissant au Tout Puissant la charge de dialyser Marcel, de faire ses électrochocs cardiaques et ainsi de suite. Et lorsque le rideau tombera, Marcel sera mort et le ministre plaidera la clémence pour une erreur administrative.

 

Sur la déshydratation

  • http://www.bloc.com/article/sante/regimes-et-nutrition/l-hydratation-essentielle-a-la-sante.html
  • www.nephrohus.org/s/spip.php?article54
  • http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/003281.htm
  • http://www.medicalorama.com/html/sante_bebes/gastro-enterite

Retour

Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu

Free counter and web stats