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Droit Fondamental

Victor HisselOpération Koala : Victor Hissel inculpé pour son fils ?

Jacqueline de Croÿ - 16 avril 2009 -mis à jour 17 avril

Romain Hissel (20 ans), qui a poignardé son père, symbole de la lutte francophone belge contre les réseaux pédocriminels, a avoué avoir consulté des sites pédopornographiques, "sans savoir pourquoi". Le secret de l’instruction s’envola au premier procès-verbal, comme en 2008, quand son père a été inculpé dans le dossier Koala... pour avoir consulté des sites de pédopornographies.

Manuel Schadwald, le garçon de 11 ans disparu de Berlin, dont la recherche a mené au fichier Zandvoort. Un enfant de 7 ans, peut-il imaginer qu'il s'agit de publicité pour un film pornographique ?
Manuel Schadwald, le garçon de 11 ans disparu de Berlin, dont la recherche a mené au fichier Zandvoort. Un enfant de 7 ans, peut-il imaginer qu'il s'agit de publicité pour un film pornographique ?

Le jeune homme dit avoir découvert un magazine de pédo porno dans le bureau de son père quand il avait 7 ans, donc en 1997. Le caractère double de ces magazines permettait de les vendre en librairies, jusqu'en 2003. L'Europe ne les interdira qu'alors, en incluant dans la définition de pédopornographie "l'exhibition lascive des parties génitales ou de la région pubienne d'un enfant".

Le pire de ces magazines était une publicité codée, connue des amateurs, pour acheter des vidéos criminelles. Par exemple, un trait noir, apparemment un défaut de pellicule, qui vu à la loupe, faisait apparaître un numéro de téléphone en Hollande, où se procurer un film pornographique avec l'enfant représenté. On peut donc en conclure que Romain Hissel était vachement avancé pour son âge d'avoir découvert l'odieux système.

La presse a annoncé que Victor Hissel possédait de la pédopornographie du temps où il défendait les parents des victimes de Dutroux, sans considérer la normalité pour un avocat, de constituer ses dossiers de pièces à convictions, ni que ces magazines ne seront prohibés que cinq ans plus tard. Victor Hissel est présenté comme membre d’un réseau et en même temps d’avoir "souvent lancé des anathèmes contre les réseaux de pédophiles, parfois imaginaires…" La déclaration de Romain Hissel soulève pourtant une question plus pertinente : s’il avait accès au bureau de son père, n’y a-t-il pas consulté ces sites, "sans savoir pourquoi", contribuant ainsi à son inculpation dans l’affaire Koala ?

Romain Hissel parle de "faits graves" qui se seraient déroulés au sein de sa famille, mais desquels il n’avait pas été victime. Serait-ce que son père ait pris la faute sur lui pour le protéger ? Il a justifié son geste en disant: "Soit je le dénonçais à la police, soit je le tuais". A-t-il cru qu’en poignardant son père, il serait épargné d’aller à la police? A-t-il imaginé qu'il était aussi facile de tuer qu'à la télévision... et que la famille se tairait, plutôt que de supporter les monstres de la presse?

Les experts sont au rendez-vous. D'une manière générale et sans bien entendu se prononcer sur le cas d'espèce, certains troubles mentaux graves, ou une violence intrafamiliale importante, expliquent la plupart des parricides, a dit le psychiatre Maurice Korn. Il oublie Œdipe, qui n’a jamais eu à se plaindre de son père, le Roi de Thèbes, puisqu’il a été élevé par le Roi de Corinthe.

Operation KoalaL'opération Koala a été faite suite à l'identification de Pascal Taveirne, un garçon boucher de Bruges. Les enquêtes ont été menées sur bases des transactions bancaires découvertes par les opérations Zandvoort, Hamlet et Achille. Ces opérations auraient totalisé 220 arrestations, le sauvetage de 166 enfants, et la saisie de 3.5 millions fichiers pédopornographiques. Taveirne a été jugé dans l’anonymat en tant que le "père de famille impliqué dans une affaire de pédopornographie", sans mention des opérations Hamlet et Achille, qui à elles seules ont permis de saisir de 1.4 millions de pornographie d'enfants. Ce n'est pas anodin.

L'avocat Hissel était à la francophonie belge et à l'affaire Dutroux, ce que Marcel Vervloesem, activiste de l’ONG Werkgroep Morkhoven, est à la Flandres et à l'affaire Zandvoort. Messieurs Hissel et Vervloesem sont les seuls belges nommés dans ces affaires, qui par leur connexité, ne sont qu'une affaire. L'instruction judiciaire du dossier Hissel n'a requis qu'une adresse email pour inculper l'avocat, puis saisir ses ordinateurs, alors que les autres dossiers avaient requis des transactions financières pour l'achat de photos criminelles. De même, l'instruction du dossier Vervloesem n'a requis que d'avoir possédé le fichier Zandvoort, le temps de le prendre d'un criminel et de le remettre aux autorités de la part de son NGO, pour le poursuivre.

Gaie France Magazine se vendait dans les librairies à raison de 15.000 exemplaires, dont une version portugaise. Il avait dérangé en un premier temps pour le mariage de l’homosexualité au néo nazisme. Bernard Alapetite et Jean-Manuel Vuillaume, photographes pour Gaie France Magazine, ont été condamnés, pour la production et la vente de films pédopornographiques. Ils ont également reconnu leur photos dans le fichier Zandvoort, mais ils n'ont pas été condamné pour cette production-là, sans que la justice française ne l'explique.

Lire...

On ne peut s’empêcher de faire le parallèle entre Romain Hissel et les jeunes de Morkhoven qui en 2005, avaient été invités, sous la menace, à consulter des sites pédo pornos sur l’ordinateur de Marcel Vervloesem et l’accuser d’abus sexuels. C'étaient les fils de trois sympathisants du Werkgroep Morkhoven. Ils avaient été agressés physiquement, sexuellement et verbalement par des participants à une précédente cabale qui venait de s'effondrer, l'un des plaignant ayant témoigné par écrit que tous avaient été payé pour porter plainte. Les jeunes n'avaient eu de paix que quand ils ont accepté d’aller en Hollande leur chercher de la drogue et de consulter des sites pédopornographiques à partir de l'ordinateur de Marcel Vervloesem. Ils avaient reçu l'assurance de s'en sortir en cas d'arrestation, en l'accusant d'abus sexuel. Ils sont tombés dans le piège.

Il avait donc suffit d'un coup de téléphone. L'un des jeunes rétracta sa plainte, dés la nouvelle de l'incarcération immédiate de Marcel Vervloesem. Il a alors écrit à sa fille pour lui dire que ses amis et lui avaient été commandités pour venir le soir, quand son père regardait la télévision, lui demander de faire des photocopies et consulter des sites pédopornographiques sur son ordinateur. Ils avaient préféré mentir pour avoir la paix, mais profiter de l'accès à l'ordinateur, pour jouer à des jeux vidéo. Ils étaient tombés dans le piège: c'était trop tard.

Le Juge d'Instruction a ordonné la saisie de l'ordinateur et du modem de Marcel Vervloesem, manifestement sur base des déclarations du commanditaire, dont pourtant la dénonciation est absente du dossier judiciaire. Le "Computer Crime Unit", chargé de trouver les traces de consultation de site pédopornographique, n'a trouvé que des jeux vidéo. L'ordinateur est conservé depuis quatre ans dans les caves du Palais de Justice pour faire croire à un harcèlement de plus, mais en réalité pour couvrir le commanditaire de la cabale, et qui est également auteur d'une déclaration mensongère dans le but de nuire.

Tous les ministres de la justice qui se sont succédés à travers les ans, ont couvert les simulations d'erreurs judiciaires, qui devaient condamner Marcel Vervloesem, pour "avoir acquis le fichier Zandvoort par perversité". Comme ils n'ont trouvé aucune site pédopornographique, ils n'ont pu que le condamner pour des crimes qu’il est reconnu avoir été physiquement incapable de commettre en raison de son diabète et de l’état de son cœur, y compris pour le viol du jeune qui a assuré ne jamais avoir été violé.

Maintenant que l'on découvre le peu qu'il a fallu pour inculper Victor Hissel et Marcel Vervloesem, mais que la censure est maintenue sur Pascal Taveirne, on ne serait pas surpris que les jeunes de Morkhoven aient été invités à consulter les mêmes sites que Romain Hissel. Le montage serait presque parfait. Le réseau se débarrasserait des deux hommes les plus érudits concernant leur organisation criminelle, avec une vérité judiciaire pour fermer le dossier qui les expose en Belgique.

/001-magazines_pedo_porno-sources.htm

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