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Vatican, secte et pédocriminalité : Reconstruction en prière Jacqueline de Croÿ
Le Père Cappelletto fonda le mouvement des "Reconstructeurs dans la prière", prônant des pratiques et des rituels sectaires, plus orientés par des religions hindouistes, que par l’évangélisation chrétienne. Il s'agit "d'évolution individuelle à travers d'illuminations, d'acquisitions de pouvoirs personnels et de prophéties".
Se faisant passer pour un ascète, le père Pierangelo Bertagna, cheveux longs et barbe mal soignée, dormait souvent à terre, ne mangeait que de la verdure. Le père Cappelletto le savait pédophile. Pourtant, à la place de lui suspendre une meule de moulin au cou et de l’envoyer se jeter en mer comme le préconise la Bible (Matthieu 18-6), il l’envoya à l’abbaye de Fartena, trésor de Cortona, possédée par les Ombriens, puis les Etrusques au VIII ième siècle avant Jésus-Christ.
Un garçon de 13 ans mit le feu à la poudre en le dénonçant pour viols, ce qui fut suivit par une affluence d’autres plaintes et le curé confessa avoir abusé de trente enfants. Condamné à une mesure d’arrêt domiciliaire, le clergé envoya le père Pierangelo au monastère d'Appennino, puis en raison de l’émoi, dans une structure religieuse secrète. Dix mois plus tard, l’abbaye de Fartena était toujours aux mains des "Reconstructeurs par la Prière". Comme les nouveaux curés refusaient de répondre aux questions des fidèles, le conseil paroissial démissionnât, demandant un curé indépendant de la secte, mais sans succès.
Le 11 juillet 2006, un an étant passé, le violeur en série fut libéré des arrêts domiciliaires obligatoires, à l’expiration du délai prévu par la loi de la détention préventive. Il est libre de se rendre où il veut, même à l'étranger. Il fut un temps où les catholiques pouvaient compter sur le Vatican pour les protéger. Depuis, l’église catholique semble plus préoccupée par la Banque du St Esprit, que par la parole du Christ.
Editeur responsable: Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu
