Le Parlement Européen a ouvert le 26 avril 2010 la
pétition "Pédocriminalité organisée: violations systématiques
des dispositions fondamentales du droit international au sein de
l'UE", sur la multiplication de fautes de procédure volontaires
dans le dossier Zandvoort pour camoufler les carences d’Etats. Nous
demandons que la France respecte les droits fondamentaux d'une mère
victime, Patricia Poupard, entre autres son droit à être jugée sur
base d'un dossier complet, avec l'assistance d'un avocat.
BORDEAUX. Patricia Poupard croyait avoir épousé un
artiste farfelu qui avait vécu dans une camionnette parce qu'il
était en instance de divorce. Elle avait épousé sans le savoir,
un proxénète, dont la première épouse avait été incarcérée dans
le cadre d’un "bizness" de call-girls. Elle ne rencontra
les plus anciens amis de son mari, que quand leur fils avait trois
ans. L'enfant venait de découvrir une trentaine de sacs contenant,
entre autres, des pochettes de poudre blanche et de l'argenterie.
Il s'agissait du magot d'un vieux maffieux, qui venait de mourir.
Patricia Poupard a été tabassée par son mari et ses amis, trois
hommes se relayant pour frapper une femme devant son fils, comme
la maffia peut le faire pour intimider ceux qui veulent les exposer.
La police n'avait alors pas trouvé opportun de récupérer le magot
du vieux maffieux. Patricia Poupard demanda le divorce au motif
d'infidélité, de violence et de toxicomanie. Elle était sous le
choc d'une incapacité de travail de un mois. Elle découvrait dans
le même temps que son époux avait enregistré à son nom, un magasin
de bijoux qu'elle avait payé de ses fonds propres.
Nul ne peut être jugé deux fois par les mêmes juges,
sauf quand les carences de l'Etat sont susceptibles de déclancher
la colère du contribuable. Blanchir l'Etat de ces fautes nécessite
de blanchir le crime, ce qui nécessite des fautes de procédures
que tous les juges n’acceptent pas. Les magistrats Loumaigne, Guénard
et Lafossa assurèrent le non-lieu de tous les faits reprochés au
proxénète. Quand son fils lui a reproché de ne pas l'avoir protégé
des abus sexuels de ses amis, ils ont blanchis le père en lui attribuant
la résidence principale de l'enfant, en dépit des certificats de
médecins qui avaient clairement établis la situation de danger,
et avant qu'il n'ait eu à répondre d'abus sexuels. Ils ont même
réfuté ses propres aveux d'infidélité et de violences envers sa
femmee:- "les deux certificats médicaux des 23 et 28/8/97
ne permettent ni d’affirmer une origine de violence volontaire de
la pommette droite et à la contusion de l’oreille gauche ainsi qu’au
traumatisme du rachis cervical, ni d’identifier l’auteur en pareille
hypothèse" selon la juge Isabelle Loumaigne.
Bernard Bertossa, le Procureur Général de Genève,
a invité Patricia Poupard, par commission rogatoire, à visionner
une fraction du fichier "Apollo" du réseau pédocriminel
de Zandvoort, le 14 juillet 2000 en Suisse. Le dossier complet comporte
88'539 photos de pornographie et torture d’enfants, qui alimentaient
les magazines et les sites Internet pour la publicité de films de
crimes réels. Marcel Vervloesem, de l'ONG belge Morkhoven, avait
suivi un réseau de pédocriminel d'Anvers et découvert en ce fichier
à Zandvoort, en Hollande, en juin 1998. Le réseau de Zandvoort employait
le milieu de la prostitution et les militants de la dépénalisation
de relations sexuelles entre adultes et enfants, pour assurer sa
production.
Morkhoven avait fractionné le fichier, pour que la
police puisse faire la différence entre les originaux et copies
remises aux organismes des droits de l'homme, dans le but de déclancher
les procédures. Le CIDE, Comité International pour la Dignité de
l'Enfant, s'était chargé de la mission en Suisse. Toutefois, les
commissions rogatoires suisses sont arrivées en France, mais jamais
en Belgique. Les mères ont affluées de France, en réalité pour visionner
un fragment de dossier. Patricia Poupard s'est constituée partie
civile en France, quand son fils s’est reconnu sur la photo d'un
garçon qu’un adulte positionne pour exposer un anus dilaté et qu’elle
a reconnu un autre enfant de son entourage.
George Glatz, parlementaire, haut fonctionnaire de
la protection de l’enfance et directeur du CIDE, promettait l'asile
politique en Suisse aux parents qui fuyaient les fautes de procédure
volontaires. Aucun n'imaginait que la Suisse octroie systématiquement
des carnets de requérants d'asile politique, puis refuse les candidatures
des ressortissants d'états réputés démocratiques. Les parents, qui
vivent légalement en Suisse, sont alors condamnés pour enlèvement
parental dans leur propre pays, arrêtés par Interpol et incarcérés.
Une mère belge est tombée dans le piège en 1997. Une trentaine de
mères françaises et espagnoles seraient tombées dans le piège, suite
à l'invitation du Procureur Bertossa à visionner une fraction du
fichier Zandvoort à Genève, entre 2000 et 2001. Aucune n'ont été
avisée que le Werkgroep Morkhoven pouvait assurer qu'elle soit jugée
sur base d'un dossier complet, et le Werkgroep Morkhoven n'a pas
été avisé qu'elles étaient jugées en l'absence de 80.000 pièces
à leur dossier.
La Belgique a classé la plainte de Morkhoven sur le
réseau Zandvoort sans jugement, parce qu'il s'y trouvait la preuve
que Marc Dutroux et Michel Nihoul étaient en contact avec le réseau
de Zandvoort. Trois pourcents de la population belge avaient envahis
les rues de Bruxelles pour protester contre la corruption qui avait
résulté à neuf enlèvements et quatre meurtres de jeunes filles dans
l'affaire Dutroux. Les Ministres de la Justice belge avaient, durant
les dix années d'enquêtes menées par Morkhoven, répondu à de nombreuses
questions parlementaires sur des présomptions de corruption, en
insultant Morkhoven, pour blanchir la police d'Anvers. La plainte
de Morkhoven et les 88'539 pièces uniques ont alors été mises dans
le Secret d'Etat belge.
La juge Danielle RINGOT a prononcé le 20 mars 2003,
le plus célèbre non-lieu de l’histoire française, sur base d'un
seul CD-ROM de 8700 photos, donc en l'absence de 80'000 pièces au
dossier. Elle a ainsi libéré tous les mis en cause, dont un magistrat,
invité un colloque en 1996 par George Glatz, puis identifié déculotté
dans le dossier de pédophilie Coral, puis dans le fichier Zandvoort.
Personne n'a pas avisé Patricia Poupard du non-lieu, qui ne lui
donnait que dix jours pour faire appel. La France et la Suisse ont
ainsi ouvert la porte de la prison aux mères françaises piégées
par l’offre d’asile politique.
Patricia Poupard a été arrêtée en Suisse par Interpol
et mise en détention préventive en France le 1er avril 2004, après
avoir vécu légalement en Suisse. La prison de Bonneville lui a confisqué
une analyse du laboratoire Brunnhof AG de Bern, qui prouve que son
fils était porteur d’une maladie vénérienne à sept ans et ne la
lui rendu que deux ans après le procès. Elle a été jugée en l'absence
du dossier Zandvoort, parce que ce dossier avait été classé Secret
d'Etat, avec interdiction d'accès. L'instruction du dossier Zandvoort
aurait du mener à la première femme, emprisonnée dans le cadre d'un
dossier de proxénétisme, puisque la production de pornographie se
fait dans ce milieu. Patricia Poupard n'imaginait pas à qui elle
avait à faire, parce que ces gens investissaient l'argent gagné
de la prostitution, dans des commerces et échoppes d'artisans, apparemment
parfaitement honnêtes.
Patricia Poupard était maintenue illégalement en détention
préventive depuis vingt-six jours, quand elle a été condamnée le
27 août 2004 à dix-huit mois de prison dont neuf mois avec sursis,
pour avoir fait "opposition aux relations naturelles entre
un père et son fils". La détention préventive ne pouvait pas
excéder quatre mois pour les faits qui lui étaient reprochés, selon
la Loi Européenne, mais il n'y a eu personne pour le lui dire. La
totalité de la peine effective ne pouvait pas dépasser quatre mois
et demi, selon la loi française. Patricia Poupard a toutefois été
maintenue en détention préventive pendant un an, par l'intermédiaire
d'un internement psychiatrique, à nouveau en violation de toutes
les lois françaises. La Cour de cassation, alors présidée par un
ami du magistrat déculotté, a mis près de onze mois pour rejeter
son pourvoi par arrêté de non admission, ce qui ne nécessite pas
de motivation, puis un mois de plus pour l'en aviser.
Patricia Poupard n'a pas pu être libérée de suite,
parce toutes ses biens auraient disparus dans une vente publique
lors de son séjour en Suisse. Toutefois, les documents judiciaires
montrant ce qui a été vendu, à qui et pour combien ont aussi disparus,
d'où présomption de vol. Elle, qui était arrivée en prison en bonne
santé et vivait des bénéfices de sa propre bijouterie avant son
divorce, vit actuellement d'une allocation de survie réservée aux
personnes handicapées (COTOREP). Son ex-époux, qui vivait dans une
camionnette avant leur rencontre, vivait alors des bénéfices de
DEUX bijouteries.
Le médecin traitant de Patricia Poupard a découvert
que les psychiatriques lui avaient prescrits une chimiothérapie
sans cancer. La Juge Loumaigne avait profité de l’internement pour
la priver d'autorité parentale en son absence, "afin que le
père puisse prendre les décisions nécessaires à l’éducation de l’enfant
sans risque d’entrave". La Juge Loumaigne confirmera son propre
jugement, de manière à ce que le père puisse, "sans entrave",
limiter les contacts entre mère et fils à seules quelques minutes
de téléphone, espacés de 2 à 6 mois.
Aucun juge n'a voulu se prononcer sur l'analyse du
laboratoire suisse qui prouve que l'enfant était porteur d’une maladie
vénérienne à l'âge de sept ans. L’avocate Alexandra Baudouin, ironiquement
membre du Centre de Recherche d'Information et de Consultation sur
les Droits de l'Enfant de Bordeaux, a obtenu et de faire condamner
une mère à payer des dommages moraux à un père et de la priver d'assistance
judiciaire, pour avoir demandé la garde de son fils. La Cour de
Cassation a refusé un avocat à Patricia Poupard, mais ne juge pas
le dossier, de manière à retarder sa possibilité de solliciter un
jugement de la Cour Européenne des Droit de l’Homme.
Le tribunal des Référés de Bordeaux a refusé la demande
de Patricia Poupard d'être jugée sur base d'un dossier complet avec
l'assistance d'un avocat. Il l’a condamné pour "entrave à la
vie privée" de son ex-époux, nul autre que la publication de
la preuve que son fils était atteint d'une maladie vénérienne à
l'âge de sept ans sur Internet. Le tribunal de Tarascon a estimé
que deux tête-à-tête de deux heures en six ans respectaient le droit
de l'enfant d'entretenir régulièrement des relations personnelles
et des contacts directs avec sa mère, et qu'il suivrait son père
à Nouméa, à 30 heures d'avion de sa mère. Un garçon de 10 ans a
donc été condamné à attendre sa majorité pour découvrir qu’il a
une mère intelligente et charmante, qui a conservé son équilibre,
malgré des traitements inhumains scandaleux. L’appel doit être traité
en juin, mais l’autorité judiciaire n’a toujours pas assuré d’avocat
à Patricia Poupard.
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A LA CAUSE FACEBOOK POUR DONNER DE LA FORCE A PATRICIA POUPARD,
PARCE QUE LA ROUTE QUI MENE A LA COUR DES DROITS DE L'HOMME EST
LONGUE