A quoi ressemblait un magazine pédo porno des années 90 ?
Jacqueline
de Croÿ - 17 avril 2004
La première fois que j'ai vu un magazine pédo porno des années 90,
je me suis demandée ce qui s'y trouvait de criminel. On découvre au
cours des pages, qu’il s’agit de la transformation de l’enfant en
objet sexuel. Puis, au cours des explications que m’ont données Marcel
Vervloesem, on comprend qu'il s'agit de publicité codée qui permet
au lecteur d’acheter des films pédopornographiques.
Gaie France Magazine se vendait dans les librairies à raison de 15.000
exemplaires avec une version portugaise. Le magazine avait suscité
la colère des homosexuels, qui n'appréciaient pas la confusion entre
l’homosexualité et le néo nazisme. Puis, ils se fâchèrent de photos
d'enfants qui dépassaient les limites.
Bernard Alapetite et Jean-Manuel Vuillaume, photographes de Gaie
France Magazine, ont tout deux été condamnés pour la production et
la vente de films pédopornographiques. Ils ont reconnu leur production
vendue aux magazines pédopornographiques par le réseau Zandvoort.
La justice française a refusé de les poursuivre, en dépit de la plainte
d’une des victimes Vuillaume.
ILLUSTRATION
Gaie France: un magazine néo-nazi en vente libre en kiosques
www.voltairenet.org/article7507.html
La diffusion de la propagande néonazie parmi les homosexuels
L’équipe du magazine
Directeur de la publication : Michel Caignet (voir biographie).
Rédacteur en chef ( 1 ) : Jean-Philippe Fort alias Jean-Pascal Farinaci.
Conseiller municipal (RPR) de Thiais. Son pseudonyme fait référence
au leader des squadristes et ministre d’État de Mussolini. Il est
président du Centre d’études blühériennes, du nom de Hans Blüher,
"théoricien" de l’homosexualité et de la pédérastie, fondateur
des Wandervögel et égérie des Jeunesses hitlériennes.
Rédacteur : Veit A. Valkenhove. Spécialiste des ersatz des Jeunesses
hitlériennes. Grand Maître de la Garde Blanche, une "confrérie
d’hommes et d’adolescents dans l’esprit blühérien, à la fois organisation
de type commando et académie platonicienne".
Photographe : Bernard Alapetite. Par ailleurs rédacteur dans les
revues Défense de l’Occident, Initiative nationale (Parti des forces
nouvelles) et Éléments.
Trésorier
: Edmond Barrat. Ancien responsable des abonnements d’Europe 2000,
la revue écologiste, ethniste et fédéraliste, de Fabien Régnier (dont
furent membres des responsables de la Ligue lombarde et des milices
croates).
La
forme juridique du magazine
"Gaie France Magazine" a d’abord été édité par une Sarl
: Les Éditions de la Flamme païenne (RCS 338795552), propriétaire
de la marque commerciale "Gaie France". Puis, par l’Association
des amis de Gaie France magazine (JO 07.10.87) enfin par l’association
Alexandre (JO 07.03.90).
Ces deux dernières structures associatives ont la particularité d’être
administrées par un conseil inamovible de deux membres : Michel Caignet
et Edmond Barrat.
Elles permettent de proposer des "activités culturelles".
Par exemple, le 24 février 1987, Gaie France fête son premier anniversaire
au restaurant "La ville de Quimper". Au
programme "redécouverte musicale des mythes européens éternels"
chantés par le Dr. Merlin, qui prêche tour à tour "Faites l’amour
ET la guerre", et "également la nécessité du retour des
immigrés dans leur pays afin qu’ils conservent leur Culture".
Puis les lecteurs-adhérents furent conviés les 20 et 21 juin 1987
à célébrer le solstice, lors d’une "grande fête païenne"
à Brancion. Folklore assuré par Pierre de la Crau, chef du front de
libération des Gaules, et sous le pseudonyme de druide Hesunertus,
primat de l’Église druidique des Gaules, une secte néonazie. Festivités
incluses dans les "Assises internationales des druides et celtisants
de France" au menhir de Brancion.
Le projet éditorial
Dès le numéro 1, Michel Caignet donne le ton : "Je prétends
que la communauté gaie a un rôle à jouer dans la perspective d’un
renouveau culturel, politique et artistique au sein de la civilisation
européenne".
Dans le numéro 2, un certain Xavier poursuit : "L’Ordre que
nous voulons est un ordre inégalitaire fondé sur les vertus de force
et d’intelligence des meilleurs. C’est un ordre pour le retour en
puissance de notre civilisation, c’est à dire l’Europe".
(1) Le précédent rédacteur en chef était Thierry Eloidin (alias Christian
Dancourt), aujourd’hui agent littéraire exclusif en Europe des ayants-droits
de l’iman Khomeiny.
(c) Projet Ornicar, juillet/aout 1993
L’infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay