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Communiqué de presse
Leonor Cipriano, avant le tabassage de l'escalier de police Inspecteur en chef Amaral, en charge de l'enquête McCann Visage de Leonor Cipriano, après interrogatoire de l'inspecteur  en chef Amaral Jambe de Leonor Cipriano après interrogatoire de l'Inspecteur en chef Amaral
Leonor Cipriano, avant et après interrogatoire des enquêteurs de l'affaire McCann
L'enlèvement de Madeleine McCann, fille de médecins britanniques, a fait apparaître des présomptions de connexités avec le meurtre d'Ylenia Lenhard, 5 ans, et la vente de Joana Cipriano, 8 ans.

Affaire Cipriano, ou Madeleine mangée par des cochons portugais ?

Jacqueline de Croÿ - 30 septembre 2007

Joana Cipriano aurait été découpée en morceaux et donnée à manger aux cochons, pour expliquer la disparition de son corps et faire croire qu'il n'y aurait pas de réseau pédocriminel au Portugal.

Cinq officiers de la police portugaise ont été inculpés en juin pour torture sur la mère de Joana, rétention de preuves et falsification de documents, apprend-on avec trois mois de retard. Parmi eux, l'inspecteur en chef Amaral qui mène l'enquête de McCann et l'inspecteur en chef Pereira Cristovao, à présent chroniqueur au "Diario de Noticias" et présumé "la source proche de la police" divulguant les inviolables secrets de l'enquête McCann. Joana Cipriano, âgée de 8 ans, se volatilisa le 13 septembre 2004, d'un village à quelques kilomètres d'où Madeleine McCann a disparu. Quelques jours plus tard, sa mère aurait eu l'étrange idée de confier à son amant, alors qu'ils étaient dans le quartier général de police, qu'elle aurait eu des rapports incestueux avec son frère et qu'ils avaient tué la petite fille.

Leandro, le beau-père  si certain de son impunité, qu'il peut dire à présent que la femme condamnée par son témoignage n'a rien fait
Le beau-père, témoin clé de la condamnation de Leonor, qui dit à présent qu'elle n'a rien fait

Leonor Cipriano a été arrêtée, le 14 novembre 2004. Des policiers, dont celui qui mène l'enquête McCann et celui présumé divulguer les secrets de l'enquête, se sont relayés pour l'interroger et la maintenir éveillée durant deux jours et deux nuits, ne lui laissant que deux heures de repos. Son corps et son visage étaient alors couverts de bleus et elle avait "admis" avoir assassiné sa fille. Elle se rétractait dès qu'elle rencontra son avocat le lendemain. Elle aurait tenté de se "suicider" en se jetant dans un escalier, selon la police.

L'oncle de l'enfant, dont le quotient intellectuel est considérablement en deçà de la moyenne, selon son avocat, également privé de son droit fondamental à la défense, avait fait une "confession" filmée par vidéo.

Ceci mena à la condamantion de Leonor et João Cipriano à seize ans de prison pour avoir découpé Joana en morceaux et l'avoir donnée à manger aux cochons, selon la "Gazette Digitale", sans contester les méthodes moyenâgeuses pour obtenir des "confessions". Un mystère persiste sur pourquoi ni la police ni les chiens pisteurs n'ont jamais retrouvé les os dans la porcherie,

Le beau-père de Joana, le témoin clé dont les accusations avaient été essentielles à la condamnation, selon "The Resident", a récemment dit au "Evening Standard" : -"La mère de Joana n'a jamais rien fait et elle a été arrêtée. Je crains que la même chose n'arrive à Kate McCann. A chaque fois que je regarde les nouvelles, cela me rappelle Joana. C'est dur."

La "Gazeta Digital" accuse les medias britanniques, surpris des charges pesant contre celui qui mène l'enquête McCann, de "détruire la réputation d'un Chef Inspecteur expérimenté de la CID", comme s'il était tout à fait normal qu'une femme soit maintenue réveillée et interrogée durant 48 heures, ou tabassée par un "escalier" de poings et de pieds, alors qu'elle est privée du droit à la défense que la constitution européenne lui garanti. La réputation de Leonor Cirpiano serait parfaitement respectée par ce reportage assurant qu'elle a découpé Joana et nourri les cochons avec son corps, en oubliant d'ajouter que le témoin qui l'a envoyé en prison assure à présent qu'elle n'a jamais rien fait.

Il est remarquable de constater que le "Diario de Noticias" emploie un des co-accusés et publie sans vergogne des informations relevant du prétendu "inviolable" secret de l'enquête McCann. C'est le "Diario de Noticias" qui, dès qu'une piste sérieuse de réseau était apparue, révéla que les chiens pisteurs avaient trouvé du sang dans l'appartement des McCann, que la police soupçonnait les McCann de meurtre, puis qu'elle avait mis leur téléphone sur écoute. Une diversion sensationnelle basée sur du vent, qui allait mener à un déni supplémentaire du droit fondamental, celui à la liberté d'expression.

Qui a enlevé Joana Cipriano?
Petite fille qui aurait été mangée par les cochons

En effet, le Portugal a choisi de maintenir des lois nationales en violation des lois européennes, plutôt que s'adapter à la démocratie. Il suffit à un policier de décréter qu'une personne est "arguido", ce qui ne requiert aucune preuve de culpabilité, pour interdire à des victimes de parler, donc de défendre leur honneur et même de démontrer leur innocence en public.

Juges et policier portugais, qui ont l'habitude de victimes sans moyen et d'une presse condescendante, sont à présent outrés que les McCann puissent payer des détectives privés afin de rechercher ce qu'ils ne trouvent pas... où serait-ce à ce qu'ils s'opposent à voir découvert?

Le chef de la fédération criminelle de la police portugaise a dit que le Portugal n'a pas la législation dans le secteur et les détectives privés qui interviennent dans les affaires criminelles ne peuvent pas exister, selon "The Telegraph". Dans les pays démocratiques normaux, c'est la loi qui définit ce qui est légal ou illégal, et non pas les vides juridiques. Les monopoles d'état sont interdits en Europe, ce qui requiert une application unilatérale, surtout en matière policière, en vue d'obliger les polices d'état a faire leur devoir, plutôt que de leur permettre d'occulter les faits.

Le Parlement Européen pourrait s'intéresser à ces pays qui imposent aux Européens des contraventions en série à ses lois. Entre-temps, le Portugal s'avère un pays très dangereux à vivre, mais aussi très dangereux pour aller en vacances. Surtout en Algarve où les enfants disparaissent treize à la douzaine.

- Les gens peuvent y être maintenus en prison pour avoir découpé un enfant en morceaux et l'avoir donné à manger aux cochons, bien que trois ans après, le témoin principal assure qu'ils n'ont fait rien;

- Des touristes peuvent, sans moindre preuve, être accusés d'assassiner leur enfant et niés le droit de les rechercher, car ce serait le rôle de la police, qui s'avère incapable de le faire.

- Des anciens officiers de police peuvent devenir des "sources proche de la police" pour révéler à la presse les secrets d'enquêtes non abouties et nuire à la réputation des victimes, tandis que les victimes sont menacées de prison se elles disent un mot à la même presse.

La question se posera-t-elle sur l'exportation de cochons portugais, puisque les européens ne peuvent être mis en position de consommer des cochons mangeurs d'enfants ?

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Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti - 10 Rue Faider - 1060 Bruxelles - Belgique - Droit de réponse: postmaster@droitfondamental.eu

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