Peine de mort politique à la mode belge
Bruxelles, le 13 mai 2010, par
Jacqueline de Croÿ
L'ONG Morkhoven a été fondée par Marcel Vervloesem en 1988, quand
il a découvert la branche anversoise d'une multinationale, qui produisait
des films de pornographies d'enfants. Le Ministère de la Justice
a décidé d'ignorer le dossier, de peur que la révélation des corruptions
de la police ne provoque un scandale national.
En 1996, dix pourcents de la population belge protestait à Bruxelles
contre la "protection" d'une autre branche du réseau:
Dutroux, un pédocriminel récidiviste en libération conditionnelle,
qui avait kidnappé neuf jeunes filles, dont quatre n’ont pas survécu.
Deux ans plus tard, Marcel Vervloesem a découvert le centre du réseau
à Zandvoort, en Hollande, d'ou il ramené 88'539 exemplaires uniques
de la production. Il a découvert, en 2001 l'existence d'un contrat
de travail qui liait les réseaux Zandvoort et Dutroux.
Les juges ne peuvent pas contredire les médecins, parce qu'ils
n’ont pas la formation nécessaire, pour juger les dossiers médicaux.
Les juges belges ont contredits neuf médecins, pour condamner Marcel
Vervloesem pour des viols qu'il était physiquement incapable d'exécuter.
Un cardiologue a certifié que son diabète l'aurait obligé à prendre
du viagra, mais que son coeur était dans un tel état, que le viagra
l'aurait tué. Neuf médecins, y compris l’expert désigné par la justice,
se sont opposés à l'incarcération, au motif d’un état de santé qui
ne lui permettrait pas d’y survivre. Son dossier médical exposait
un cancer et trois métastases ; une déficience cardiaque qui avait
nécessité trois opérations à cœur ouvert ; une déficience rénale
qui avait nécessité trois interventions chirurgicales ; une déficience
du pancréas qui avait nécessité deux interventions chirurgicales
et un diabète insulinodépendant.
Cet homme a été condamné à 4 ans de prison, avec l'intention de
le tuer en prison par privation de soin de santé, avant que la Cour
Européenne des Droits de l’Homme n’ait le temps de condamner la
Belgique, pour le sabotage judiciaire de l'affaire Zandvoort. Marcel
Vervloesem a introduit ses recours à la Cour de Strasbourg le 8
août 2008, pour que sa fille et son ONG soient dédommagés de cette
condamnation à mort illégale. Il a frappé à la porte de la prison
le 5 septembre 2008, pour y commencer une grève de la faim et de
la soif, dans le but d’abréger ses souffrances et de mourir pour
ce qu’il avait vécu : en demandant l’application des droits constitutionnels
des victimes et témoins des réseaux pédocriminels.
La grève de la faim et de la soif tue normalement en trois jours.
Le signe clinique précurseur de mort imminente par déshydratation
est une perte de 10% du poids. Le ministère de la justice est intervenu
de Bruxelles au cinquième jour de la grève de la faim et de la soif,
quand il avait perdu 10% de son poids et qu'il devenait aveugle,
pour renvoyer l'ambulance appelée par médecin de la prison et interdire
l’hospitalisation prescrite d'urgence.
Il a été transféré au centre médical de la prison de Bruges, où
il a arrêté la grève de la soif, mais persisté dans la grève de
la faim. Il a alors été incarcéré dans une cellule d’isolation médicalisée,
où il lui a été interdit tout autre breuvage que de l’eau bouillante
ou de l'eau puante. L’eau bouillante à jeun provoque des douleurs
aigues, aggrave la déshydratation, qui provoque le blocage des reins,
la déstabilisation de la glycémie et de la tension artérielle.
Ses meilleurs amis ont été interdits de droit de visite durant
dix-huit jours, malgré les demandes écrites avant l'incarcération
au ministère de la justice et au palais Royal, dans le but de le
convaincre de vivre. Il leur a été interdit de lui offrir de l'eau
minérale, alors que la prison en vend par distributeurs dans ses
corridors. Il a accepté de recommencé à manger, le 30 septembre
2008.
Le ministère de la justice s’est opposé au protocole de réhydratation
durant huit jours, jusqu’à ce que Marcel Vervloesem tombe dans un
coma. Le ministère a interdit la dialyse nécessaire à débloquer
ses reins durant 50 jours, même quand les rétentions d'eau avaient
détruit deux de ses valves cardiaques et provoqué une leucémie.
L’hospitalisation n’a été autorisée que quand il n’avait plus que
24 battements de cœur par minute, uniquement pour la réanimation,
mais pas pour le cathétérisme cardiaque préconisé par le cardiologue,
ni pour la dialyse.
Marcel Vervloesem devait être transféré dans la cellule d’un homme
qui protestait en étalant ses propres excréments partout, à la veille
du cathétérisme cardiaque. Il a été réincarcéré dans cette cellule
avec une hémorragie interne, le jour même de cette intervention
chirurgicale qui avait démontré la nécessité de deux opérations
à cœur ouvert, pour ne pas mettre sa vie en danger.
La justice s’opposera à nouveau à l’hospitalisation, avant quand
Marcel Vervloesme tombe dans le coma. Trois interventions chirurgicales
seront alors nécessaires, à 24 heures d’intervalle chacune: la première
pour traiter ses reins, la deuxième pour cautériser l’hémorragie
et la troisième pour lui incérer un tube nécessaire à la transfusion
de trois litres sang. Il sera dialysé, mais jusqu’au rétablissement
de seules 60% de ses capacités rénales.
Les onze jours post opératoires ont été assurés dans la cellule
de l’homme qui répand ses excréments partout, jusqu’à ce que Marcel
Vervloesem contracte une gangrène. Cette gangrène a également été
laissée sans soin utile, jusque quand il s’est réveillé menotté
dans un bain de sang, à l’hôpital. Deux interventions chirurgicales
seront nécessaires en urgence, l’une pour cautériser l’hémorragie,
l’autre pour l’amputer de la chair et de l’os gangrenés. Interdit
de visite, privé de ses droits de patients, il a été maintenu huit
jours menotté et sous une lumière électrique 24 heures sur 24, jusqu'à
ce qu'il n'ait plus d'autre solution que de demander de rentrer
en prison pour pouvoir dormir.
La survie miraculeuse de Marcel Vervloesem a engendré le problème
de la diffusion de l'information sur les traitements réservés aux
prisonniers en Belgique. La cruauté des directeurs et des services
psychosociaux, assortie au défaut de soin de santé, engendre 24
fois plus de suicides que dans les prisons américaines.
Le Médecin de Justice a négocié les cautérisations des valves cardiaques
contre le retrait d’Internet, d’un article de la fondation Princesses
de Croÿ et Massimo Lancellotti, concernant les cinq premières hospitalisations
d’urgence qui ont été faites dans le secret de sa famille, donc
en violation du règlement. Le marché a été conclu en échange de
deux hospitalisations à trois semaines d’intervalle par opération
préconisée, sans menottes, ni lumière 24 heures sur 24 et sans limitation
pour la revalidation.
Le Conseil d'Etat a dû libérer Marcel Vervloesem d'une sanction
qui l’a privé quatre jours de toute médication, dont de son insuline
et maintenu une semaine en isolation, avec interdiction de visite,
de téléphone et d’aller à la messe, parce que les ONG ont refusé
de censurer d'autres articles.
La ministère de la justice ne tiendra pas sa part du marcher pour
les opérations à coeur ouvert. Elles seront retardées de 131 jours,
puis limitées à une seule opération, donc dans le but de le tuer,
puisque les cardiologues avaient estimé qu'il n'avait quasi aucune
chance de survie. Il s’est réveillé avec les rictus de la mort,
un pieds enchaîné et menotté au lit d'hôpital. Il a été renvoyé
à la prison de Bruges au bout de dix jours, dans une section réservée
aux prisonniers les plus difficiles de Belgique, donc avec les conditions
de détention les plus lourdes.
Stefaan De Clerck, le Ministre de la Justice, lui avait proposé
un suicide assisté, avec une pilule pour provoquer une attaque cardiaque.
Deux médecins de prison lui ont conseillé un suicide en 10 jours,
en arrêtant son insuline et en continuant à manger normalement.
Il l'a fait. Le ministre de la justice, n'a considéré "des
conditions de détentions plus humaines" après 42 jours sans
insuline, mais seulement suite à un reportage de la télévision française.
Le tribunal d’application des peines a prolongé sa détention de
un an au-delà de la première date à laquelle les services psychosociaux
lui avaient promis d'être libéré sous contrôle électronique, mais
à une époque où le ministère prévoyait qu’il ne puisse pas survivre
plus de quelques jours. Le jugement est basé sur un document que
le ministère de la justice avait maintenu en-dehors du dossier,
ce qui présume un jugement dicté par le ministère, d'où, violation
de la séparation des pouvoirs.
Le jour où Marcel Vervloesem a définitivement renoncé au suicide,
il a été mis en régime d'isolation, nu et interdit de meuble, ce
qui l’obligeait à écrire son courrier à même le sol. Les gardiens
de prison se sont révoltés et lui ont apporté une table, une chaise
et des vêtements. Le ministère a commencé a douté de parvenir à
assassiner cet homme, sans lui trancher la tête. Les services psychosociaux
ont alors proféré de violentes menaces, exigeant qu'il avoue des
crimes que même les tribunaux avaient été forcés de l'innocenter,
de manière à anéantir son recours à la Cour Européenne des Droits
de l'Homme. Il a refusé, en dépit des représailles, qui consistaient
à interdire l'hospitalisation réclamée pour hypoglycémie et la dialyse,
d'où à nouveau, une menace de mort.
La libération conditionnelle de Marcel Vervloesem est à présent
considérée, mais avec interdiction de contact avec la presse ou
avec les ONG des Droits de l'Homme et de reprendre ses recherches
sur les réseaux pédocriminels.