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Bernard
Alapetite: arrestation dans le cadre du réseau Toro Bravo |
Zandvoort Coral & Toro Bravo
Bernard Alapetite
Né le 2 avril 1951 à Saint-Maur non loin de Paris, Bernard
Alapetite est l'un des cinéastes qui a conclu le mariage entre
les branches pédo-socialiste et néo-nasi du réseau
Zandvoort. Il fut, en 1982, l'un des trois cent quarante trois "artistes"
objets de mandats d'arrêt, présumé être venu
abuser des enfants handicapés du lieu de vie Coral. Il avait donc
partagé le sort d'une bonne partie de l'actuelle haute magistrature
française,
dont le juge photogaphié déculotté alors qu'il abuse
d'un petit garçon et qui incidamment, est le président d'une
des associations de Bernard Kouchner, actuel ministre français
des affaires étrangères. Que du beau monde, dont treize
hauts fonctionnaires qui "dysfonctioneront" dans l'affaire des
disparues de l'Yonne et Claude Dunant qui avait transformé sa cave
en salle de torture d'où deux jeunes handicapées étaient
resorties entre la vie et la mort.
A
peine l'affaire Coral étouffée, Bernard Alapetite se lança
dand l'édition d'une revue pédo- pornographique : Backside
(1983-1985), suivies des revues Jean's (1985), Eklat (1985), Beach Boys
(1985-1986), et Photokid (1986). Toutefois, il vira de bord politique,
gardant un pied chez les socialistes, l'autre chez les néo-nasis.
Il joignit le "Groupement de Recherche et d’Etudes pour la
Civilisation Européenne" (GRECE), synthèse de divers
groupuscules d’extrême-droite élitistes héritéés
de la Guerre d’Algérie, dirrigé par Alain de Benoist,
un écrivain et journaliste français, produit d'une famille
catholique de la haute bourgeoisie provincial qui prônait un nationalisme
eugéniste européen.
Alapetite
tissa des liens étroits Jean-Manuel Vuillaume, qui possédait
un studio de production de vidéo pédopornographique en Colombie
et une galerie située à deux cents mètres du Sénat
à Paris où il exposait des photos dites "artistiques"
de petits garçons nus et il éditait la revue Palestra. Il
partageait ses idéologies avec Michel Caignet, un éditeur
pédo-pornographie au visage vitriolé, dont les magazines
étaient systématiquement interdits et à nouveau publiés
sous d'autres noms, Gaie France, Gay France Magazine, Alexandre, Sparte,
etc...
Le Pasteur Doucé était venu à son secours et leur
rendait l'aura protectionelle de l'Elysée par la voie catholique
du Père Glenford, curé de Saint-Léger-des-Vignes,
chez qui Hubert Vedrine, futur ministre des affaires étrangères
de François Mitterant était dommicilié depuis 1977,
afin d'y être élu conseiller municipal. Le curé adoptait
tous les ans un adolescent, des colombiens, sauf le dernier qui était
péruvien: cinq enfants en permanence qui avaient la particularité
de "disparaître" dés leur majorité. La petite
maison étriquée de coin de rue cachait le plus grand studio
pédo-pornographique de France: 30.000 clichés de ces jeunes,
adopter pour poser nu, à raison de 50-FF la séance, pour
les magazines de la bande.
L'affaire
explosa en 1990. A peine le Père Glencross était incarcéré,
le Pasteur Doucé disparassait. Le premier mourait d'une crise cardiaque,
et le deuxième fut retrouvé nu, assassiné de plusieurs
balles dans la forêt de Rambouillet près de Versailles. Nul
ne sait ce que sont advenu des fils disparus du curé de St Léger.
Hubert Vedrine n'expliqua jamais l'émotion que lui avait laissé
autant de disparitions de jeunes gens de son propre domicile, ou comment
il n'avait rien vu de ce qui s'y passait.
Un Toro Bravo N°2 fut ouvert en fin 94 par la saisie d’une cassette
vidéo chez un cadre parisien, ce qui déboucha en 1996 à
l'arrestation des inculpés survivants de Toro Bravo N°1 et
Bernard Alapetite, dans un ensemble de 71 producteurs et acheteurs de
cassettes à caractère pédophile.
L'année suivante, bien que multirécidiviste et condamné
trois pour les mêmes faits, Apelattite venait de bénéficier
d'une mise en liberté pour bonne conduite, quand il fut à
nouveau arrêté dans le cadre du démantèlement
du réseau "Ado 71", avec 814 perquisitions, 686 interpellations,
103 mises en examen et 5 suicides. Alors que la police française
avait fait un travail formidable, elle fut accusée d'avoir manquer
de tact envers ces malheureux qui ne supportaient pas la honte d'avoir
à répondre aux questions de la justice, sur des viols d'enfants.
L'association Werkgroep Morkhoven avait suivi les branches belges, portugaises
et hollandaises du réseau depuis dix ans quand en 1998, elle mit
main sur les archives. Il s'y trouvait la collection de Jean-Manuel Vuillaume,
qui avait la coqueterie de signer ses photos pédo pornographiques
et tous les acteurs principaux des réseaux Coral et Toro Bravo,
ensemble avec 90.081 victimes.
Bernard Alapetite et ses complices furent jugés en 2000, comme
membres d'un réseau français, sans lien avec la Belgique,
la Hollande et le Portugal, alors que ces faits étaient bien établis.
En 2007, ils sont tous libres, peu susceptibles d'être guéris
de l'argent que rapporte leur commerce et libres de recommencer. Alapetite
fut naturellement soupçonné de participation à l'enlèvement
de la petite Maddy au Portugal. |