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Droit Fondamental

LES INNOCENTS DE ZANDVOORT

Plainte déposée en Belgique le 4 mars 2001 par WERKGROEP MORKHOVEN, absente au dossier français, classé le 20 mars 2003 à Paris (France), par la juge Danielle RINGOT. Suite aux "enquêtes approfondies" des pays concernés, le seul criminel serait Marcel Vervloesem, directeur de l'association qui a exposé les faits que suivent. Nous vous présentons donc les noms des innocents de la branche belge Zandvoort, dont seule la justice connaît les éléments qui leur a valu d'être blanchis.

Plainte du contre X du chef d’attentats à la pudeur, viols, violences, menaces, tortures, commis sur la personne de mineurs, enlèvements, corruption et prostitution de mineurs, publication et diffusion sur tous supports, notamment par le biais d’Internet, de photographies, films et textes, d’ordre pornographique, de nature à révéler l’identité de victimes de ces infractions, publication et diffusion, notamment par télécommunications (Internet), d’offres de services à caractère sexuel, ayant un but lucratif direct ou indirect, faisant état de services proposés par des mineurs ou des personnes déclarées telles, traite des êtres humains et pornographie enfantine et, d’une manière générale, toutes infractions visées aux articles 372 à 385 du code pénal et actes de tortures visés dans la loi du 9 juin 1999 (Moniteur Belge du 28 octobre 1999, 40677), ainsi qu’aux articles 342 bis et 342 ter du code pénal insérés par la loi du 10 janvier 1999 relative aux organisations criminelles (Moniteur Belge du 26 février 1999). Lesdites infractions sont également visées par les articles 34 et suivants de la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée à New-York le 20 novembre 1989 ( Moniteur Belge du 5 septembre 1991 ), approuvée par la loi belge du 25 novembre 1991 (voir Infra).

I. EXPOSE DU CONTEXTE

1. Problèmes de maltraitance d’enfants dans un hôpital psychiatrique d’Anvers

L’association WERKGROEP MORKHOVEN NATIONAAL est composée de citoyens originaires de la commune de Morkhoven, qui se sont réunis, d’abord en association de fait puis, à partir de 1991, en a.s.b.l., afin d’étudier les problèmes de maltraitance et de disparitions d’enfants.

En 1989, l’association s’est ainsi intéressée aux traitements infligés à des mineurs d’âge dans un hôpital pour enfants d’Anvers (Algemeen Kinderziekenhuis Antwerpen (AKA) Good Engels), suite à des révélations inquiétantes concernant des pratiques « thérapeutiques » dans la section psychiatrique de cet hôpital, consistant à enfermer des mineurs dans des cellules d’isolement durant de longues périodes, allant parfois jusqu’à 3 mois ... (annexe V, 1 à 5)

Un P.V. dressé par la gendarmerie d’Anvers expose que des mineurs ont subi des mauvais traitements et qu’en enfant serait mort en cellule d’isolement (annexe V, 11).


2. Vraies et fausses sociétés

C’est dans ce contexte que MORKHOVEN a été amenée à constater les agissements bizarres d’individus qui allaient et venaient autour de cet hôpital. Parmi ces personnes, a été notamment repéré un ancien gendarme du groupe « DIANE », un certain John VAN LANDSCHOTE (annexe V, 17 à 21). Leurs voitures portaient de fausses plaques et ces personnes étaient censées travailler dans des firmes inexistantes (annexe V, 38). Un travail de recherche systématique a été entrepris sur les adresses, les voitures et les firmes concernées.

Trois firmes ont été ainsi repérées :

1. CV INTERACT :
- la « vraie » société a son siège Amerikalei à Anvers et vend des ordinateurs (annexe V, 27) ;
- la firme repérée sous le nom CV INTERACT est installée Jozef De Bomstraat à Anvers et s’occupe de trafic de femmes polonaises. En 1990, cette firme passait des petites annonces dans le quotidien « Het Nieuwsblad » afin de recruter des femmes
( annexe V, 31, 32, 33 ).


2. R.B.E. :
- Vraie société : entreprise de construction, à Erembodegem
- Fausse société : bureau de détectives, à la même adresse que la précédente : Jozef De
Bomstraat à Anvers (annexe V, 28 - 31).


3. MONDIAL PALLET :
- Vraie société : MONDIAL PALLETTES : fabriquant de palettes ( annexe V, 26 )
- Fausse société : textile, vidéos : Jozef De Bomstraat, à Anvers ( annexe V, 29 – 30 ).

Au sein de la « fausse » société CV INTERACT, l’asbl MORKHOVEN a repéré et suivi un certain Harry HERMANS, qu’elle suspectait d’avoir enlevé un garçon anversois disparu à l’âge de 14 ans, Nicolas PONCELET. Sa disparition, en compagnie d’un homme de 43 ans, a été signalée à Anvers le 28 janvier 1988 (annexe V, 16). L’asbl MORKHOVEN soupçonnait qu’il avait été conduit en Allemagne par Harry HERMANS. Avec d’autres associations, MORKHOVEN en a averti la police de Munich. Un mois après sa disparition, le jeune garçon a été retrouvé par la police allemande à Munich et ramené à sa famille. Il était fortement traumatisé et est décédé quelques années plus tard, à Anvers.

Harry HERMANS a admis devant une caméra qu’il avait emmené l’enfant en Allemagne ; il a fait valoir qu’il avait l’autorisation de la mère de celui-ci. Malgré les dénégations de celle-ci, il ne fut pas inquiété (annexe V, 38 et annexe VI, 2, émission Jambers, in fine).

3. L’a.s.b.l. GANUMEDES

Alors que MORKHOVEN se renseignait sur Harry HERMANS, animateur de l’asbl GANUMEDES, Madame Patsy SORENSEN (asbl PAYOKE) leur a conseillé de s’intéresser à l’association anversoise GANUMEDES, dont l’objet social visait l’épanouissement de jeunes, et qui recherche notamment, par petites annonces, des enfants en vue de tournages de films pour la jeunesse.

Le président de GANUMEDES était un certain Jos JACOBS. Or, un autre homme appelé Jos JACOBS était présentateur d’une émission pour enfants à la BRTN. Cette homonymie a provoqué une confusion chez certains parents. Jos JACOBS de la BRTN a en effet reçu des centaines de réponses d’enfants intéressés par les tournages organisés par GANUMEDES.

Une mère s’est même adressée à Jos JACOBS de la BRTN pour lui signaler que son enfant avait été abusé au sein de l’association GANUMEDES. Des enfants ont signalé Jos Jacobs de GANUMEDES leur avait proposé de les faire tourner dans des scènes pornographiques (annexe V, 38).

MORKHOVEN a trouvé de la correspondance de Jos JACOBS établissant ses contacts, via GANUMEDES, avec des pédophiles pour organiser des soirées-débats sur la pédophilie
(annexe V, 22).

L’association a aussi découvert que GANUMEDES avait constitué plus de 400 dossiers reprenant les coordonnées et les photos des enfants candidats aux tournages. L’asbl MORKHOVEN a remis ces dossiers à la gendarmerie d’Herentals.

Le 5 décembre 1990, le ministre de la justice Melchior WATHELET répondait au WERKGROEP MORKHOVEN que l’enquête menée par la police judiciaire d’Anvers ne révélait aucun élément suspect sur GANUMEDES (annexe V, 23).

Or, en août 1996, Jos JACOBS président de GANUMEDES, fut arrêté suite à une saisie d’huissier de justice (liée à des dettes d’impôts). De nombreux films et photos pédophiles furent découverts chez lui (annexe V, 38). Il fut à nouveau arrêté en février 1998 pour suspicion d’attentat à la pudeur et viols d’au moins deux garçons mineurs (annexe V, 35, 38). Le procureur du Roi d’Anvers aurait récemment requis contre une peine de sept ans de prison ferme.

MORKHOVEN a remarqué certaines coïncidences troublantes. Plusieurs enfants disparus dans la région d’Anvers, à la fin des années 80 et au début des années 90, étaient des patients de l’AKA, tels Kim et Ken.

En 1994, l’asbl GANUMEDES a déménagé pour un bâtiment situé en face du parking de l’AKA. Si des armes et des faux visas furent découverts chez John VAN LANSCHOTE, la plainte à son encontre liée à des abus d’enfants de l’AKA fut classée sans suite (annexe V, 17 – 18).

En 1999, des membres du personnel de l’AKA auraient été condamnés pour abus et violences sur des enfants patients.


4. Réseau de Tamise – Madère

Les recherches de MORKHOVEN autour d’Harry HERMANS ont révélé l’existence de ramifications avec des organismes s’occupant de jeunes, des sex-shops, des bars et studios de tournage, en Belgique, en Hollande et au Portugal, à Madère.

Fut ainsi mis à jour un réseau de pornographie enfantine appelé « réseau de Tamise (Temse) - Madère ».

Des personnes de diverses nationalités se rejoignaient dans le cadre de séjours organisés à Madère afin de se livrer à des relations sexuelles avec des enfants. Ces ébats étaient filmés et les images vendues à d’autres clients.

Parmi ces images, une cassette vidéo, intitulée « Madeira », contient le « film de vacances » de trois pédophiles, un Belge de Tamise, Norbert De RIJCK., un Portugais, Agostinho DE SOUSA, et un Hollandais, Robert VAN DER NAATEN. Ceux-ci entraînent des mineurs portugais dans leur chambre pour des ébats, moyennant quelques pièces de monnaie... (annexe VI, 1)

Il y est fait mention d’un garçon, décrit assez crûment, destiné à un client belge du prénom de Philippe. Il sera identifié comme Philippe VERMEULEN, habitant Sint-Niklaas.

MORKHOVEN a découvert qu’au départ des cafés MONTY et GAYATI à Tamise, des mineurs en rupture ou en fugue étaient emmenés aux studios DE PAUW à Utrecht (Pays-Bas), pour tourner dans des films pornos.

La cassette vidéo « Madeira » a été diffusée plusieurs fois en Belgique, au café MONTY de Tamise, à titre de « catalogue de voyage » de l’île de Madère et des « facilités » qu’elle propose. L’exploitant du GAYATI, nommé Bert MULLENDERS, un Hollandais de Hulst, organisait ces voyages.

Le 29 janvier 1992, MORKHOVEN envoie au ministre de la justice des photos et des vidéos liées au réseau de Tamise. L’accusé de réception du cabinet du ministre du 31 janvier 1992 confirme que tous ces documents sont transmis au procureur général près la cour d’appel de Gand (annexe V, 24).

La même année, le président de l’association MORKHOVEN, Monsieur Marcel VERVLOESEM, a fait l’objet de plaintes pour escroquerie, chantage ou diffamation, de la part de personnes gravitant autour des cafés MONTY et GAYATI, à Tamise : Monsieur André LARDENOIT, conforté par le témoignage de Dirk TAHON et de Bruno FARRIS, ce dernier étant d’ailleurs proche de Harry HERMANS.

Plus tard, Dirk TAHON déclarera à la télé NOVA (Hollande) et dans une réponse à la presse, que ce dossier était monté de toutes pièces par LARDENOIS parce que « VERVLOESEM allait trop loin » (annexe V, 53).

Marcel VERVLOESEM a fait l’objet d’une détention de quinze jours en 1997, dans le cadre de cette plainte. A cette occasion, il a pu prendre connaissance du dossier répressif concernant le « réseau de Tamise » et obtenir la confirmation que le parquet de Termonde était en possession, depuis 1992, de nombreuses pièces à conviction, telles des centaines de photos à caractère pédophile et 27 vidéocassettes, dont celle filmée par Norbert DE RIJCK, lui-même, avec des enfants de Madère, ainsi que de nombreuses auditions comportant notamment des aveux de certains abuseurs (annexe V, 40 à 51, 96).

En février 1992, des perquisitions furent ordonnées chez Norbert DE RIJK, Hans BLANKWAART et Bert MULLENDERS. (annexe V, 51, 45). Parmi le matériel saisi chez ce dernier figurait notamment une cassette-vidéo (n° 20) notée « Portugal-Madeira » ( annexe V, 51, 42 ). Lors d’une perquisition effectuée le 6 février 1992 au domicile de Casper VAN MAASDAM, à Waalre (Pays-Bas), la police hollandaise a trouvé celui-ci en compagnie de Lothar GLANDORF, Norbert DE RIJCK, Robby VAN DER PLANCKEN et Harrold VAN DER PLANCKEN, occupés à regarder une vidéo porno tournée à Madère avec de petits Portugais. Lors de son audition, Lothar GLANDORF admet connaître Norbert DE RIJCK et avoir déjà rencontré chez lui un anglais, un certain Warwick Andrew SPINKS (annexe V, 40).

Le parquet disposait donc d’éléments permettant d’engager des poursuites en 1992.

MORKHOVEN a dénoncé la lenteur de la justice dans cette affaire. C’est la députée Nelly MAES (VU) qui relayera publiquement ces accusations, lesquelles feront plusieurs titres dans la presse (annexe V, 74 – 76). Interpellé en novembre 1997, le ministre de la Justice DE CLERCK affirme que l’enquête n’a pas permis de mettre au jour un réseau de pornographie enfantine ! (annexe V, 73, 78, 81). Moins d’un an plus tard, en juillet 1998, ce même ministre reconnaîtra l’efficacité du travail de MORKHOVEN, qui venait de dévoiler l’existence du réseau de Zandvoort, et s’adresse à la presse hollandaise en ces termes : « tout le monde savait que ces choses se passent depuis longtemps, mais nous avons fermé les yeux trop longtemps » (annexe V, 79) …

Marcel VERVLOESEM avait également relevé dans le dossier de Tamise le nom de complices. Ainsi, un fax d’Interpol-Lisbonne du 18 septembre 1992 mentionne la découverte d’un réseau d’abus sexuels sur des enfants portugais et de tournages de films pédophiles, qui implique les cinq personnes suivantes :
- Norbert DE RIJCK
- Lothar GLANDORF
- Casper VAN MAASDAM
- Robbie VAN DER PLANCKEN
- Robert VAN DER NAATEN (annexe V, 54)

En outre, la photo d’un homme avait été extraite du film « Madeira » et celui-ci était mentionné dans un P.V. comme « personne non identifiée ». Il était par ailleurs cité dans le fax Interpol et dénoncé à la gendarmerie de Beveren dès 1992 par Dirk TAHON et Norbert DE RIJCK. (annexe V, 95, 46, 48, 51). Marcel VERVLOESEM a pu rapidement identifier le néerlandais Robert VAN DER NAATEN, le retrouver et le contacter.

Vers le mois d’octobre 1997, lors d’une rencontre à Amsterdam, il a pu convaincre Robert VAN DER NAATEN de lui remettre la cassette « Madeira ». Marcel VERVLOESEM s’est immédiatement rendu à Madère et a remis cette cassette à la P.J. de Funchal (Portugal) (annexe V, 95).

Marcel VERVLOESEM rencontre ensuite à nouveau Robert VAN DER NAATEN à Hulst en présence de l’équipe de télévision hollandaise NOVA. A cette occasion, VAN DER NAATEN remet quatre cassettes pédophiles, ramenées par Bert MULENDERS de Madère. Une copie de ces cassettes est immédiatement remise à la police de Funchal.

Informé par MORKHOVEN, le procureur général de Funchal lance alors un mandat d’arrêt international contre tous les auteurs identifiés sur les cassettes. Sur base de ce mandat, la police hollandaise arrête Bert MULENDERS à Hulst.

Les mandats d’arrêt internationaux délivrés par le Portugal vont dans le même temps – et donc en 1997 seulement – permettre l’arrestation de Norbert DE RIJCK et de ses acolytes, Robert VAN DER NAATEN et Agostinho DE SOUZA. (annexe V, 59 à 65, 82 – 83).

Philippe VERMEULEN, identifié comme un client belge sur la cassette « Madeira », est arrêté en décembre 1997, suite à une perquisition de la BSR d’Alost qui a permis de découvrir 300 vidéos pédophiles à son domicile (annexe V, 84 à 86). D’autres contacts sont arrêtés aux Philippines.

Norbert DE RIJCK a été condamné en 1999 par le Tribunal correctionnel de Termonde à 5 ans de prison ferme et à 10 ans de déchéance de ses droits civils et politiques ( annexe V, 87, 88 ). En degré d’appel, cette peine fut portée, en février 2001, à huit ans de prison ferme par la Cour d’appel de Gand (annexe V, 89). Dix enfants et leurs parents se sont constitués parties civiles et ont obtenu des dommages-intérêts.

Agostinho DE SOUZA a été condamné à deux ans de prison au Portugal.

Robert Van Der Naaten a été condamné en 1998 à deux ans de prison aux Pays-Bas ( annexe V, 98 ).

En septembre 2000, les Pays-Bas extradent leur ressortissant, Bert MULENDERS, vers le Portugal pour y être jugé (annexe V, 97, 98). Marcel VERVLOESEM est invité comme témoin dans le procès qui se déroule à Funchal (Portugal).


5. Réseau de Zandvoort

Un autre réseau fut mis publiquement au jour par MORKHOVEN en juillet 1998.

A l’aide du matériel pédophile venant du réseau de Tamise-Madère, l’association a relancé ses recherches pour retrouver un jeune berlinois disparu à Berlin en 1993, à l’âge de 12 ans, Manuel Schadwald., ainsi que deux autres enfants allemands.

MORKHOVEN a découvert ainsi que le belge Robbie VAN DER PLANCKEN, dont le nom figurait déjà dans le dossier judiciaire de l’affaire « Tamise-Madère », était impliqué dans une filière de trafic d’enfants partant de Berlin vers Amsterdam ou Rotterdam. Sous le couvert d’une société informatique « Cube Hardware », située dans la station balnéaire hollandaise de Zandvoort, aux Pays-Bas, VAN DER PLANCKEN et son compagnon, l’allemand Gerrit ULRICH, exploitaient la pornographie enfantine. Equipés du système informatique BBS, ils vendaient des photos et des films pédophiles au départ de leur site Internet « APOLLO ».

Robbie VAN DER PLANCKEN a accepté de rencontrer Marcel VERVLOESEM. Plusieurs rencontres ont eu lieu en mai et juin 1998 à Amsterdam, sur la terrasse d’un café de la Rembrandplein.

Le 4 juin 1998, il a accepté que l’interview soit filmée par l’équipe de Faits Divers de la RTBF (annexe VI, 1).

A l’issue de cette rencontre, Gerrit ULRICH rejoindra Robbie VAN DER PLANCKEN et, à l’insu de celui-ci, conviendra d’un rendez-vous avec Marcel VERVLOESEM (voir audition du 30/05/2000 de Marcel VERVLOESEM sur commission rogatoire française : annexe X, 1 ). Atteint d’une grave maladie, et manifestement inquiet, Gerrit ULRICH a organisé une rencontre le 11 juin 1998 avec Marcel VERVLOESEM dans son appartement de Zandvoort. A cette occasion, il lui remit de la main à la main 8.000 photos stockées sur disque JAZ (1 giga), d’enfants et d’adolescents, pour la plupart masculins, dans des situations pornographiques. Parmi le matériel remis figurent également des agendas et carnets d’adresses. Le jour même, Marcel VERVLOESEM en informa la BSR d’Alost.

Quelques jours plus tard, Gerrit ULRICH fut assassiné en Italie et son compagnon, le belge Robby VAN DER PLANCKEN fut arrêté pour ce meurtre.

Juste avant son décès, Gerrit ULRICH avait encore téléphoné de Lyon à Marcel VERVLOESEM pour lui indiquer le lieu de sa cachette secrète, sous le plancher. Lorsqu’il apprendra sa mort, le 19 juin 1998, Marcel VERVLOESEM prit contact avec la famille d’ULRICH à qui il communiqua les renseignements reçus. Ces documents furent finalement saisis par la police hollandaise. De nombreux vêtements de petits enfants y furent également retrouvés.

En juillet 1998, MORKHOVEN a médiatisé la découverte de ce « réseau de Zandvoort » (annexe V, 93 et ss.).

Le 20 juillet 1998, la police de Turnhout, accompagnée d’un policier hollandais, a perquisitionné le domicile de Marcel VERVLOESEM et n’y a rien trouvé. Le lendemain, la BSR de Geel a arrêté Marcel VERVLOESEM durant quelques heures. Après une discussion, l’intéressé leur a remis, en double exemplaire, les disquettes en sa possession. Les gendarmes de Geel n’ont toutefois pas remis la copie de ce matériel à la police hollandaise. En août 1998, le juge d’instruction fit savoir qu’il pourrait envisager de remettre certains documents à la justice hollandaise quand l’enquête serait bouclée ou lorsque certaines pièces ne lui seront plus nécessaires. Pas avant. (annexe V, 101).

Le 24 août 1998, c’est Marcel VERVLOESEM lui-même, sous l’œil des caméras, qui remettra finalement une nouvelle copie des disquettes à la police hollandaise.

Les enquêteurs hollandais ont pu saisir au domicile d’ULRICH un CD-Rom contenant 90.000 photos, des agendas et carnets d’adresses. Ces documents ont fait apparaître des contacts entre des particuliers et des établissements bancaires de nombreux pays, dont les Pays-Bas, la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Suède, la Pologne, l’Ukraine, la Lettonie, les Etats-Unis…

Dans un premier temps, la police hollandaise de Kennemerland a tenté de minimiser la portée de cette découverte, en laissant entendre qu’il s’agissait d’une vaine piste.

En juin 1999, l’association MORKHOVEN annonça à la presse hollandaise qu’elle était en possession d’un album de recherches de la police de Kennemerland comprenant 570 photos de visages d’enfants prélevées sur le matériel informatique du site « APOLLO », ainsi que 17 photos d’adultes pédophiles figurant sur ce même matériel (annexe V, 128, 129).

La police de Kennemerland aurait commencé par nier la réalité de cette information, alors que l’album avait été diffusé à destination des services de police hollandais ( annexe V, 109 ).
Des journalistes hollandais purent vérifier que cette documentation existait réellement. En fait, l’album avait été remis à MORKHOVEN par des hauts fonctionnaires de la police hollandaise, apparemment convaincus de l’efficacité du travail de cette association. Malheureusement, cet album reste – ou est resté - confidentiel, sinon inexploité par les autorités judiciaires compétentes. Ce ne serait que le 5 mai 2000 que fut lancé un avis de recherche (B.C.S.) afin d’identifier les abuseurs d’enfants qui apparaissent sur le CD-Rom (annexe V, 135).


6. Liens entre personnes et organisations pédo-criminelles

Dans une note confidentielle de septembre 1992, peu complaisante à l’égard de l’asbl MORKHOVEN, le ministre de la justice WATHELET confirmait l’existence d’un « pornocircuit » organisé en Belgique à destination de Hulst et Utrecht ( Pays-Bas )
(annexe V, 25, p. 14). En réponse à une question parlementaire, le ministre de la justice VAN PARIJS déclara, en avril 1999, que les enquêtes n’avaient pu démontrer de lien entre le dossier de Madère et le dossier de Zandvoort. Il précisa en outre que toutes les informations fournies par l’asbl MORKHOVEN avaient été prises au sérieux (annexe V, 126).

a) Parmi les adresses et numéros de téléphones figurant dans le matériel de Zandvoort, se trouvaient les références de personnes dont MORKHOVEN avait repéré les activités criminelles depuis 1992 :
- Lothar GLANDORF
- Robbie VAN DER PLANCKEN
- Karel Van MAASDAM ( alias Alex PRIVE )
- Bert MULENDERS
- Warwick SPINCKS

Lothar GLANDORF, proxénète de jeunes garçons à Rotterdam, est accusé par Robbie VAN DER PLANCKEN de l’enlèvement d’enfants allemands, dont Manuel SCHADWALD.

Robbie VAN DER PLANCKEN et Lothar GLANDORF étaient associés dans l’exploitation de bars à Rotterdam, où furent retrouvés de nombreux mineurs prostitués. Lors de l’interview filmée par l’équipe de Faits Divers (RTBF), le 4 juin 1998, Robbie VAN DER PLANCKEN témoigne avoir assisté à la rencontre de Lothar GLANDORF et de Manuel SCHADWALD dans un bar près de la gare de Berlin, en juillet 1993. Ceux-ci seraient ensuite partis ensemble à Hambourg. Manuel était alors âgé de 12 ans et demi (annexe V, 94). Manuel aurait été vu plus tard dans les bars de Lothar GLANDORF à Rotterdam (annexe VI, 1).

En 1994, Lothar GLANDORF a été arrêté à la suite de recherches de la police allemande à Rotterdam. De nombreux mineurs ont été extraits des bars de Lothar GLANDORF, mais à ce jour, Manuel SCHADWALD n’a toujours pas été retrouvé. Lothar GLANDORF a été condamné en octobre 1995 à Rotterdam à une peine de six ans de prison, du chef de traite d’êtres humains, débauche de mineurs de moins de 16 ans et occupation au travail de garçons de moins de 18 ans dans un bordel. Le second exploitant, Henk SMOLDERS, a été condamné à cinq ans de prison. Plusieurs de leurs clients, dont un français, un anglais et deux américains, furent également condamnés à des peines de prison (annexe V, 111, 112).

En juin 1998, Robby VAN DER PLANCKEN affirme que Manuel SCHADWALD serait toujours en vie. Lors de l’interview, VAN DER PLANCKEN reconnaît ses liens avec Norbert DE RIJCK, Lothar GLANDORF et Warwick SPINKS et confirme que ces hommes sont en relation d’affaires étroites.

Robbie VAN DER PLANCKEN est emprisonné et, en novembre 1999, Marcel VERVLOESEM est invité en qualité de témoin dans le procès ouvert à Pise pour le meurtre de son ex-compagnon Gerrit ULRICH (annexe V, 130, 131). Il est condamné à une peine de quinze ans de prison, qui fut confirmée en degré d’appel en février 2001 (annexe V, 134).

Bien que son avocat ait affirmé que l’enquête menée aux Pays-Bas était close (annexe V, 132), il semble que les autorités hollandaises aient par ailleurs retenu à sa charge les faits d’inculpation suivants : production et diffusion de viols de mineurs sur Internet ; enlèvement de Manuel SCHADWALD de l’Allemagne vers les Pays-Bas le 24 août 1993 ; participation à une organisation criminelle (annexe V, 133).

Il existe donc manifestement des connections entre les différentes personnes impliquées, de même qu’il existe des liens entre le réseau de Tamise-Madère et le réseau de Zandvoort.
Rappelons que la demande d’Interpol-La Haye à Interpol-Lisbonne du 18 septembre 1992 confirmait déjà qu’il existait des relations entre Lothar GLANDORF, Norbert DE RIJCK, Casper VAN MAASDAM et Robbie VAN DER PLANCKEN.

Karel VAN MAASDAM, alias Alex PRIVE, a été arrêté lors de la découverte du réseau de Zandvoort. Il a été condamné à trois ans de prison en février 1999 (annexe V, 113).

Bert MULENDERS, l’exploitant du GAYATI à Tamise, a notamment emmené des mineurs de Tamise à Utrecht, aux studios DE PAUW, dirigés par le néerlandais Rudy V.D. Impliqué dans la filière de Madère, il est arrêté aux Pays-Bas et extradé au Portugal pour y être jugé.

Warwick SPINCKS a été emprisonné en 1994 en Grande-Bretagne et condamné à une peine de sept ans de prison – réduite à cinq ans en appel - pour l’enlèvement, la prise de photos indécentes et l’agression sexuelle grave d’un garçon de 14 ans (annexe V, 117). Scotland Yard et la police hollandaise se sont dits choqués de sa libération anticipée en juin 1997 (annexe V, 117). Cet anglais, qui a séjourné dans plusieurs villes d’Europe, a été impliqué dans l’enlèvement, le viol et la prostitution de jeunes garçons. Il est impliqué dans le dossier de Tamise-Madère et figure parmi les inculpés du procès de Funchal (Portugal) (annexe V, 125, 127). Ses références figuraient notamment dans le matériel de Zandvoort. Son nom aurait aussi été cité dans l’enquête de Namur sur la disparition d’Elisabeth BRICHET (annexe V, 125).

Les témoignages à son sujet sont inquiétants (annexe V, 114, 115, 116, 119). Dans un reportage de la télévision britannique intitulé « Boy Business », les journalistes ont pu interviewer un ancien compagnon de Warwick SPINCKS, nommé Edward, qui est sorti de ce milieu. Il implique Warwick SPINCKS dans le meurtre de plusieurs jeunes garçons à l’occasion du tournage à Amsterdam de « snuff-movies » soit des films vidéo montrant des enfants dont les sévices débouchaient sur une mise à mort. Il avoue avoir vu de tels films et décrit notamment l’un d’eux dans lequel un enfant serait mort étouffé dans les parties génitales de son abuseur. Cette scène se déroulait sur un bateau (annexe V, 116 et annexe VI, 2).

b) Tout comme leur site Internet s’appelait APOLLO, Robbie VAN DER PLANCKEN et Gerrit ULRICH organisaient également des croisières sur le voilier de luxe du même nom, « APOLLO », propriété d’un homme d’affaires néerlandais, Léo VAN GASSELT. Des photos pédophiles, découvertes dans le matériel de Zandvoort, montrent ce yacht en arrière plan.

c) Dans une déclaration signée le 31 mars 1998 au Berliner Morgenpost, un ancien associé de Lothar GLANDORF, le berlinois Peter GOETJES, avoue avoir été impliqué, de 1990 à 1993, dans un trafic d’enfants depuis l’Allemagne (Berlin et Hambourg) et la Pologne à la Hollande (Amsterdam et Rotterdam) en passant par la Belgique (Anvers). Selon lui, 200 enfants auraient ainsi été livrés durant cette période (annexe V, 120, 121, 122, 123).

d) Des liens apparaissent également entre le réseau de Zandvoort et le réseau découvert en 1993 de John STAMFORD, qui éditait le guide homosexuel SPARTACUS. L’affaire du guide SPARTACUS a mis en évidence l’existence d’un réseau de pédophilie enfantine, mais le procès de l’ancien pasteur John STAMFORD n’a pu être mené à terme suite au décès de celui-ci.

Selon un policier belge, Robby VAN DER PLANCKEN apparaîtrait au début des années 1990 dans l’enquête SPARTACUS (annexe V, 96). John STAMFORD était un bon ami et une relation d’affaire de Lothar GLANDORF, de Karel VAN MAASDAM et de Rob CORPER. (annexe V, 124).

Dans le dossier de John STAMFORD, se trouve la déclaration de Rob C. de l’agence « Opera Tour Thailand Travel » qui précise: « j’étais en relation commerciale avec John STAMFORD. du guide SPARTACUS. Lieu : Pattaya ». Or, Rob C. fait notamment partie de la firme « Dusedo » à qui Karel VAN MAASDAM, alias Alex PRIVE, fournissait du matériel ( annexe XI ).

Lors du décès du sénateur hollandais Brongersma., la Fondation BRONGERSMA, s’occupant d’aide aux enfants, a découvert que le sénateur possédait 90.000 photos de pornographie enfantine. Ces photos furent remises aux autorités. Le sénateur Brongersma écrivait dans le revue pédophile PAN, publiée par SPARTACUS (voir annexe X , 8). La Fondation a été mise hors cause. L’enquête sur le matériel serait toujours en cours.

e) Il est intéressant de comparer les photos de l’album de recherches de la police de Kennemerland avec des photos de mineurs figurant dans des revues pédophiles.

Par exemple :
La photo n° 130 du premier album de recherche de la police de Kennemerland représente le visage d’un petit garçon blond. Cette même photo et d’autres photos du même enfant se retrouvent : dans la revue pédophile française L’enfant impossible, sous les signatures de A. WOOD, JACQUEMARD SENECAL et J.M. VUILLAUME et dans la revue hollandaise OK Magazine (MARTIJN) de mai 1997, comme étant éditée par POJKART ( Lübeck - Allemagne ) ( annexe X, 3, 5, 6 ).

La photo n° 223 du premier album de recherche de la police de Kennemerland
représente un autre garçon dont on trouve des photos dans la revue pédophile française L’enfant impossible, sous les signatures de A. WOOD, JACQUEMARD SENECAL et J.M. VUILLAUME et dans la revue hollandaise OK Magazine (MARTIJN) de mai 1997, comme étant éditée par POJKART (Lübeck - Allemagne). L’une des photos intitulée Sleeping beauty : archief MARTIJN, illustre un texte éloquent : « Leven als pedofiel in België »…( annexe X, 4, 5, 6 ).


7. Repérage, rencontre et incitation aux aveux de Robert Jan Warmerdam.

En février 2001, MORKHOVEN a rencontré un Hollandais de 28 ans, qui dit avoir vécu près de 15 ans dans le milieu sado-maso d’Amsterdam, d’abord comme victime puis comme acteur. Le 27 février 2001, il s’est livré à la police de Haarlem (Pays-Bas) en s’accusant d’avoir tué un garçon de 13 ans à l’issue d’abus sexuels qui étaient filmés. Robert Jan WARMERDAM aurait notamment connu Robby VAN DER PLANCKEN. Il affirme que Marc DUTROUX faisait partie du réseau qu’il dénonce et qui gravitait autour d’un bar sado-maso d’Amsterdam et d’une adresse où des enfants étaient amenés pour être abusés et photographiés : Admiraal de Ruijterweg, 111 à Amsterdam. Robert Jan WARMERDAM semble ignorer qu’il s’agit d’une des adresses commerciales de contact de « Roxanne », alias Didier PELERIN. « Maîtresse Roxanne » donne lui-même cette adresse à l’issue d’une séquence de démonstration de ses talents sur la cassette vidéo « La Belgique soumise », sorte de catalogue illustré des rendez-vous sado-maso du pays ( annexe V, 137, 138, 139 ). Robert Jan WARMERDAM a remis à MORKHOVEN ses carnets d’adresses et agendas ainsi que son ordinateur et quantité de disquettes. Ce matériel doit encore être examiné MORKHOVEN émet bien entendu toutes réserves sur la crédibilité de ce témoin, qui doit encore être établie.


8. Méthode utilisée

L’association MORKHOVEN a mis au point une méthode de travail qui consiste essentiellement en :
- repérages, surtout via Internet
- identifications et constitution de dossiers
- filatures
- entretiens téléphoniques
- visites inopinées avec caméras
- recueils de confidences et de documents, le plus souvent avec caméras
- communication d’informations et de documents aux autorités.


9. Transmission de documents aux autorités

Le CD-rom de 8000 photos, les deux albums de la police de Kennemerland ainsi que plusieurs revues et fichiers d’adresses ont été adressés par MORKHOVEN à de nombreuses autorités officielles, et notamment : FBI, Interpol, PJ de Bruxelles et d’Alost, BSR de Turnhout et d’Alost, police néerlandaise (Kennemerland), PJ française (Paris), polices allemande (Bundeskriminaliteit), suisse (Lausanne), autrichienne, portugaise (Funchal), italienne (Pise) ainsi qu’au parquet de Pise.

En avril 1999, ce même matériel a été envoyé à la plupart des chefs d’Etat européens, notamment le président du Parlement Européen, la Reine d’Angleterre, la Reine des Pays-Bas, le Roi des Belges, le président français, le président allemand, qui en ont accusé réception
(annexe IX).

L’association MORKHOVEN a reçu des félicitations pour son obstination et son courage des autorités allemandes, anglaises, françaises, néerlandaises, autrichiennes et de nombreux parlementaires belges.

Dans l’émission Faits Divers de la RTBF de septembre 1998, le pédopsychiatre Jean-Yves HAYEZ commentait, devant la caméra, la vision d’images insoutenables du viol d’un bébé
(annexe VI, 1). Un pédopsychiatre, professeur à l’Université d’Utrecht, a dit n’avoir jamais vu d’images aussi horribles de toute sa carrière (annexe V, 99).

Par désarroi, des parents et des associations ont adressé à l’asbl de nombreuses photos -plusieurs milliers - d’enfants disparus dans divers pays européens pour effectuer des recherches.

MORKHOVEN a récemment recueilli, par d’autres filières et sur Internet, des milliers de photos et des films à caractère sadique et pédophile.

C’est l’essentiel de ce matériel, actuellement constitué, que l’association MORKHOVEN dépose entre les mains de Monsieur le Procureur du Roi de Neufchâteau (annexes I et XX). Elle se tient à sa disposition pour lui fournir tous renseignements ou documents complémentaires.


10. Discrédit et poursuites en Belgique à l’encontre de membres de l’asbl MORKHOVEN, et notamment de son actuel président, Marcel VERVLOESEM

A plusieurs reprises, depuis le début de leurs activités, plusieurs membres de l’association MORKHOVEN ont fait l’objet de plaintes et intimidations diverses, manifestement destinées à les décourager de poursuivre leurs recherches. Les plaintes étaient souvent déposées par des personnes auxquelles l’association s’intéressait du fait de leurs activités illicites avec des mineurs d’âge.

Marcel VERVLOESEM a fait récemment l’objet de graves accusations dans les médias. La presse a en effet annoncé qu’il devrait prochainement comparaître devant un tribunal correctionnel pour répondre du viol de neuf jeunes garçons.

L’intéressé conteste formellement le contenu de ces accusations et souligne que c’est par la presse du 14 février 2001 qu’il a appris qu’il aurait été inculpé de ces faits et renvoyé prochainement devant le tribunal correctionnel. Si tel est le cas, il aura l’occasion de se défendre et de faire valoir ses droits dans le cadre d’un procès public.

MARCEL VERVLOESEM a en réalité été entendu une seule fois, en 1998, sur base de plaintes de cet ordre – hautement suspectes – et n’a depuis lors plus eu la moindre nouvelle de ce dossier. Il est donc inexact qu’il ait été entendu récemment par le parquet de Turnhout à ce sujet. Il n’a jamais reçu aucun avis d’inculpation ni annonçant le règlement de cette procédure, ni la moindre citation à comparaître devant une chambre du conseil ou un tribunal correctionnel.

C’est le 10 septembre 1998, lendemain de la diffusion de l’émission Faits Divers de la RTBF, intitulée « Réseaux pédophiles », que les parents d’un jeune garçon habitant le quartier de Marcel VERVLOESEM, déposent plainte contre lui pour des abus sexuels qu’il aurait commis dix ans plus tôt sur leur fils. Or, la première enquête menée par la police judiciaire de Turnhout aurait permis d’inculper pour ces faits une autre personne.

Marcel VERVLOESEM était également accusé d’avoir attiré ce jeune garçon chez lui pour lui faire visionner des cassettes vidéos pornographiques. Or, des cassettes vidéos ont bien été saisies, mais elles proviennent … de la maison où ce garçon vivait avec ses parents… Marcel VERVLOESEM a déposé plainte contre ces parents du chef de diffamation.

Dès 1993, le scénario de la plainte était déjà inscrit dans un procès-verbal …
Il ressort en effet d’un P.V. du 7 mai 1993 du parquet de Turnhout (P.V. n° 101017/226 - Dossier n° TU.37.99.100.831/93) que Madame Jeanine VAN SERVEYT, la mère du garçon susmentionné, qui déposera plainte contre Marcel VERVLOESEM en septembre 1998, avait porté plainte cinq ans plus tôt contre Madame Jeanne DE MEULER. Elle déclare notamment que cette dame lui avait remis trois cassettes vidéos pornographiques pour son mari :

« Un ou deux mois plus tard, (Madame) DE MEULDER m’a laissé entendre qu’en échange des cassettes pornos, moi, ou mieux mon mari, devait rendre un petit service. Je devais faire une déclaration concernant VERVLOESEM. (… ) DE MEULDER. voulait que nous déclarions qu’un certain H. avait donné de l’argent à VERVLOESEM. Je n’ai jamais compris cette demande. Elle disait d’ailleurs qu’elle nous donnerait de l’argent pour témoigner contre VERVLOESEM. ( … ) DE MEULDER essaie de nous monter la tête contre VERVLOESEM. Je ne le connais que peu. Il habite dans notre quartier. Nous ne voulons rien savoir de cette affaire. Souvent nous avons reçu des coups de fil. DE MEULDER proférait la menace d’avertir la police du fait que nous étions en possession de cassettes pornos. Mon mari en a eu assez et a été lui-même transmettre ces cassettes au parquet. DE MEULDER prétendait qu’elle avait déjà porté plainte contre nous parce que des enfants seraient venus voir ces films pornos chez nous. (… ) » ( annexe XXI, 11 ).

Le P.V. acte que les cassettes pornographiques ont bien été remises au greffe du Tribunal correctionnel de Turnhout.

Le propre fils de Madame Jeanne DE MEULDER précitée a déposé plainte contre Marcel VERVLOESEM. Or, il ferait lui-même l’objet d’une plainte du 5 avril 1993 des parents d’une fille de 11 ans dont il aurait abusé (dossier n° TU.37.18.100.734/93 ouvert à la police judiciaire d’Herentals) (annexe XXI, 11).

Cette même Jeanne DE MEULDER, ainsi que Maria HENDRICKX, avaient déjà déposé plainte contre Marcel VERVLOESEM en 1992 du chef d’escroquerie et abus de confiance. La procédure en degré d’appel permit de révéler de fausses déclarations des plaignantes et Marcel VERVLOESEM fut acquitté par la cour d’appel d’Anvers le 30 janvier 1997 (annexe XXI, 9).

Un nommé Jan JANSSEN a également signé un reçu de la somme de 50.000 BEF que lui a remise Madame Jeanne DE MEULDER pour déposer une plainte contre Marcel VERVLOESEM … (annexe XXI, 12)

A l’initiative du quotidien Gazet van Antwerpen, les plaintes du chef de pédophilie introduites contre Marcel VERVLOESEM ont été largement médiatisées en octobre 1998.

L’un de ses demi-frères, Vic, l’a notamment accusé lors d’une interview du 21 octobre 1998, de l’avoir violé pendant quatre ans. Il faut savoir que Marcel VERVLOESEM n’a jamais vécu avec ce demi-frère, dont il n’a appris que tardivement l’existence. Les tensions s’expliquent lorsqu’on connaît l’histoire peu banale de cette famille morcelée (annexe XXI, 1). Vic l’a également accusé d’avoir commis des abus sur d’autres enfants. Dans le journal Gazet van Antwerpen du lendemain, 22 octobre 1998, il était question d’un jeune homme, Johan DANEELS, qui accusait également Marcel VERVLOESEM de l’avoir violé lorsqu’il avait 15-16 ans.

Johan DANEELS n’est autre que le compagnon de Vic. Or, ces deux personnes feraient elles-mêmes l’objet de dénonciations du chef d’abus sexuels sur mineurs.

L’une des sœurs de Marcel VERVLOESEM, Maaike, a ainsi déclaré que Vic Vervloesem était impliqué dans une affaire de moeurs avec un garçon de 12 ans, avec menaces au couteau (annexe XXI, 8). La police d’Herentals et un médecin auraient dû intervenir.

Parmi les plaintes déposées contre Vic et Johan DANEELS, figure celle d’une jeune fille qui dit avoir été battue et violée par Johan DANEELS. Ce viol aurait entraîné une grossesse, mais suite aux mauvais traitements que lui a fait subir Johan DANEELS., elle aurait fait une fausse couche à l’hôpital d’Herentals.

Les autres jeunes à l’origine des plaintes seraient dans l’entourage de Victor V. et de Johan DANEELS. Sous divers moyens de pression, ils auraient accepté de témoigner contre Marcel VERVLOESEM.

Il est intéressant de relever que ces plaintes font immédiatement suite aux révélations de l’été 1998 relatives au réseau de Zandvoort par l’asbl MORKHOVEN et à la médiatisation de Marcel VERVLOESEM.

Ce sont manifestement ces plaintes qui furent médiatisées ces 14 et 15 février 2001, pour faire état de la décision de renvoyer Marcel VERVLOESEM devant le tribunal correctionnel de Turnhout du chef de viol et abus sexuels de neuf jeunes garçons. A ce jour, l’intéressé n’a toujours pas reçu d’avis d’inculpation ni de citation à comparaître devant une quelconque juridiction.

En novembre 2000, à la demande du parquet de Turnhout, Marcel VERVLOESEM a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « recel de matériel pédophile » (annexe XXI, 5). Cette affaire n’a pas encore été jugée.

Le matériel pédophile en question concerne précisément les documents récoltés en juin 1998 par l’association MORKHOVEN dans le cadre de l’affaire de Zandvoort (annexe XXI, 6) ; les milliers de photos et de nombreux films révélant des attentats à la pudeur, des viols et des tortures d’enfants, parfois très jeunes. Dans plusieurs pays, des familles affirment avoir reconnu leur enfant sur l’un de ces CD-Roms, dont l’existence fut notamment fort médiatisée en France durant l’année 2000 (Annexe VII, L’Humanité, Le Figaro, France 3, Canal +, etc.). L’asbl MORKHOVEN détient les preuves qu’elle a adressé, notamment fin 1998 et début 1999, le matériel en sa possession à de nombreuses autorités judiciaires et policières, ainsi qu’à des chefs d’Etat européens, dont elle a reçu les chaudes félicitations …

11. Autres résultats obtenus par l’asbl WERKGROEP MORKHOVEN

- Enfants retrouvés après leur disparition

Dans le cadre de ses activités, l’association MORKHOVEN a pu retrouver vivants neuf enfants disparus.

- Identification d’enfants

De nombreux enfants et différents abuseurs sont visibles et identifiables sur les CD-Rom.
A ce jour, différentes recherches auraient notamment pu permettre l’identification de près d’une vingtaine d’enfants par leurs familles :
un enfant aux USA (Baltimore)
un enfant en Allemagne (Coblence)
un certain nombre d’enfants en France (Paris, Lyon, Toulouse, Ardèche).

Il serait possible d’effectuer des analyses rigoureuses de ces photos en comparant, à l’aide d’un programme informatique spécialisé, un élément précis, telle l’oreille de l’enfant figurant sur les photos avec une photo de l’enfant supposé identifié (Carine HUTSEBAUT, Profession profileuse, Le Cherche Midi Editeur, 2000 ; annexe VII, Le Figaro, 10/05/2000).

Il est à noter que de nombreuses photos peuvent avoir été trafiquées. Ainsi, notamment, plusieurs visages d’enfants figurant dans l’album de la police de Kennemerland semblent bien correspondre à des filles qui disent avoir été abusées. Or, lorsque l’on retrouve la photo complète dont est issue celle de l’album, il se révèle que l’enfant est affublé d’un sexe de garçon. C’est le cas pour diverses photos dont les visages présentent des traits de filles, auxquelles on aurait « collé » un corps de garçon. (Voir : annexe X, 9 – 11 – 15).

La photo n° 129 de l’album de recherche de la police de Kennemerland ressemble de manière frappante à celle de Katrien DE CUYPER, disparue à Anvers le 17 décembre 1991 à l’âge de 15 ans, et dont le corps fut retrouvé six mois plus tard, lors de travaux de terrassement dans le port d’Anvers. Les parents de Katrien DE CUYPER n’ont pas voulu identifier cette photo. Deux de ses meilleures amies, et les parents de l’une d’elles, l’ont cependant formellement reconnue (annexe VII, 4).

On rappellera que le dossier du meurtre non élucidé de Katrien DE CUYPER avait été relancé suite au témoignage de Regina LOUF (connue comme le témoin « X1 » de Neufchâteau) , qui dit avoir assisté et dû participer à sa mise à mort dans un château de la région d’Anvers.

Pour seule réaction, le parquet d’Anvers a estimé que la photo 129 représentait plutôt un garçon. Il se trouve, en effet, que sur la photo complète, l’enfant a bien un sexe de garçon (annexe X, 9 -10)

C’est également le cas d’une autre petite victime belge ; à l’instar de plusieurs membres de sa famille, elle s’est reconnue sur une photo de l’album de la police de Kennemerland. Sur la photo du CD-Rom, c’est pourtant un corps de garçon qui apparaît ( annexe X, 11- 12 ).

En France, à Annemasse, une jeune fille, son demi-frère et sa demi-sœur, se sont plaint d’abus sexuels commis par plusieurs personnes, dont certaines étaient pédophiles ou avaient de nombreuses relations dans les milieux pédophiles (annexe VII, 15). En appel, l’un au moins des abuseurs a été condamné. Ces enfants ont été reconnus par leur famille sur l’album de Kennemerland. Et là encore, la photo complète du CD-Rom de Zandvoort révèle un sexe de garçon …

Il est important d’être conscient des manipulations aisées possibles. Elles peuvent également porter sur la couleur des yeux ou des cheveux, sur des cicatrices, tatouages, sur des éléments du décor, etc... Les identifications sur base de photos sont bien entendu très délicates, d’où l’importance de techniques scientifiques utilisables à cette fin.

Parmi les photos de cet album, se trouve également celle d’un enfant de 20 mois, qui avait été repéré par une ancienne collaboratrice de MORKHOVEN, Gina BERNAER-PARDAENS, comme présentant de fortes similitudes avec un bébé disparu aux Etats-Unis, près de Chicago, en avril 1988 (annexe VII, 1).

Gina BERNAER-PARDAENS a adressé un CD-Rom de ces photos au C.I.D.E. (Comité International pour la Dignité de l’Enfant) à Genève ( annexe V, 107 ). Alors qu’elle se sentait suivie et avait été plusieurs fois menacée de mort, Gina BERNAER-PARDAENS a contacté la gendarmerie de Galmaarden le 13 novembre 1998 pour signaler qu’elle avait reçu un appel téléphonique anonyme la menaçant d’un accident mortel de voiture ou d’être tuée d’une balle. Le 15 novembre 1998, soit deux jours plus tard, elle a effectivement perdu la vie quand sa voiture s’est écrasée sur un pont à Halle (annexe V, 106 – 108). Les menaces de mort ont été actées dans un procès-verbal (annexe V, 105). Monsieur Georges GLATZ, président de C.I.D.E., a écrit à l’Office Fédéral de Police de Berne pour leur adresser les documents et les informations que venait de lui envoyer Gina BERNAER, en les priant de les transmettre à Interpol (annexe V, 107).

II. CADRE LEGAL DE LA PRESENTE PLAINTE

1. La présente s’inscrit dans l’esprit de la décision du Conseil de l’Union Européenne du 29 mai 2000 relative à la lutte contre la pédophilie sur l’Internet ( 2000/375/AI ), dont il ressort notamment que le Conseil :

« considérant que la traite des êtres humains et l’exploitation sexuelle des enfants constituent une violation grave des droits fondamentaux de la personne humaine et notamment de la dignité humaine,

conscient de ce que l’exploitation sexuelle des enfants ainsi que la production, le traitement, la détention et la diffusion de matériel pédopornographique peuvent représenter une forme importante de criminalité organisée internationale dont l’ampleur constitue un sujet d’inquiétude de plus en plus grand au sein de l’Union européenne,

convaincu que le respect de l’intégrité physique et psychique des enfants et la protection des victimes de l’exploitation sexuelle revêtent une importance primordiale et doivent être au cœur des préoccupations de l’Union européenne,

( … )
dans le but d’empêcher et de combattre l’exploitation sexuelle des enfants et, en particulier, la production, le traitement, la diffusion et la détention de matériel pédopornographique sur Internet,

DECIDE :
Article 1er

2. Dans le cadre de la décision n° 276/1999/CE du Parlement Européen et du Conseil ( … ), les Etats membres prennent les mesures nécessaires pour encourager les utilisateurs de l’Internet à signaler aux autorités répressives, directement ou indirectement, les cas de diffusion présumée de matériel pédopornographique sur l’Internet, s’ils y trouvent ce type de matériel. ( … )

3. Les Etats membres veillent à ce que les autorités répressives réagissent rapidement lorsqu’elles reçoivent des informations sur des cas présumés de production, de traitement, de diffusion et de détention de matériel pornographique. ( …)

Article 6

4. Le Conseil évalue dans quelle mesure les Etats membres respectent les obligations qui leur incombent en vertu de l’action commune 97/154/AI, ainsi que l’efficacité des mesures proposées dans la présente action. (…)

Article 8

Les mesures prévues par la présente décision sont mises en œuvre par les Etats membres
au plus tard le 31 décembre 2000. » ( annexe III, 1 ).

2. Les infractions visées par la présente sont explicitement prohibées par la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée à New-York le 20 novembre 1989 ( Moniteur Belge du 5 septembre 1991 ), approuvée par la loi belge du 25 novembre 1991 ( Moniteur Belge du 17 janvier 1992 ) :

Article 34 : Les Etats parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelles et de violence sexuelle. A cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher :

- que des enfants ne soient contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale ;
- que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales ;
- que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique.

Article 35 : Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants à quelque fin que ce soit et sous quelque forme que ce soit.

Article 36 : Les Etats parties protègent l’enfant contre toutes formes d’exploitation préjudiciables à tout aspect de son bien-être.

Article 37 : Les Etats parties veillent à ce que :
a) nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. ( … ) »

En Belgique, furent votées le 28 novembre 2000 la loi relative à la protection pénale des mineurs et la loi relative à la criminalité informatique ( Moniteur Belge du 03/02/2001 ).


3. Comme exposé ci-dessus, la présente plainte porte sur les infractions de droit belge suivantes :

* attentats à la pudeur, viols, violences, menaces, tortures, commis sur la personne de mineurs,
* enlèvements de mineurs,
* corruption et prostitution de mineurs,
* publication et diffusion sur tous supports, notamment par le biais d’Internet, de photographies, films et textes, d’ordre pornographique, de nature à révéler l’identité de victimes de ces infractions,
* publication et diffusion, notamment par télécommunications ( Internet ), d’offres de services à caractère sexuel, ayant un but lucratif direct ou indirect, faisant état de services proposés par des mineurs ou des personnes déclarées telles,
* traite des êtres humains et pornographie enfantine,
* d’une manière générale, toutes infractions visées aux articles 372 à 385 du code pénal,
* actes de tortures visés dans la loi du 9 juin 1999 ( Moniteur Belge du 28 octobre 1999, 40677),
* articles 342 bis et 342 ter du code pénal insérés par la loi du 10 janvier 1999 relative aux organisations criminelles ( Moniteur Belge du 26 février 1999 ).

 

III. COMPETENCE

S’agissant, pour l’essentiel, de matériel utilisé sur Internet, il est impossible de déterminer le lieu où sont commises les infractions, la nationalité des victimes non identifiées et celles des abuseurs, producteurs, diffuseurs ou utilisateurs.

En vertu du principe de compétence universelle, tel que prévu notamment par l’article 10 ter du Titre préliminaire du code d’instruction criminelle, les juridictions belges se voient reconnaître une compétence universelle en la matière.

C’est en outre ce qui ressort de l’article 1er, 1, de la décision du Conseil de l’Union Européenne précité.

Partant de l’absence de compétence territoriale particulière pour les infractions décelées sur Internet, d’une part, et de la saisine de l’arrondissement judiciaire de Neufchâteau dans certaines affaires d’enlèvements, viols et meurtres d’enfants, d’autre part, il paraît logique et conforme aux principes d’une bonne justice, en vue de la recherche de la vérité, de confier la présente plainte et les documents annexés à Monsieur le Procureur du Roi de Neufchâteau.

 

IV. INTERET

En application de l’article 3 des statuts de l’asbl WERKGROEP MORKHOVEN NATIONAAL, ladite association a pour objet d’enquêter sur des personnes disparues, de prendre la défense de personnes victimes de discriminations ou d’injustices, au sens le plus large, et ce par tous moyens que ce soit. Elle peut notamment déposer des plaintes ou acter en justice à cet effet.

L’asbl MORKHOVEN vous remercie de bien vouloir tenir leur conseil informée des suites de la présente.


Morkhoven, le 4 mars 2001.

Pour l’asbl WERKGROEP MORKHOVEN NATIONAAL,
Son conseil d’administration, représenté par son Président, Marcel VERVLOESEM,

 

INVENTAIRE DES PIECES ANNEXEES A CETTE PLAINTE

Pièces annexées à la plainte du 4 mars 2001 du Werkgroep Morkhoven, la juge Danielle RINGOT ayant classé le dossier le 20 mars 2003. Le dossier est connexe, du fait que le CD-ROM qui a été enquêté en France, fait partie de la même collection que les 20 CD-ROMS déposés dans cette plainte.

Farde I. Matériel déposé

  1. 20 C.D. Roms numérotés 01, 02, 03 a), 03 b), 04, 05, 06, 07, 08, 09, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19. Ces C.D. Roms comtiennent 88.539 photos uniques, dont 70% de crimes manifestes, selon la police fédérale belge.
  2. Origine : albums de la police de Kennemerland, réseau de Zandvoort et suite des Enquêtes, Internet.

 

Farde II. Statuts et modifications aux statuts

  1. Statuts publiés aux Annexes au Moniteur Belge du 10/01/1991
  2. Publication aux Annexes au Moniteur Belge du P.V. de l’assemblée générale du 16/07/1998 décidant le changement d’adresse du siège social de l’association
  3. Lettre recommandée datée du 12/01/2000 adressée au Greffe du Tribunal de première instance de Turnhout ( asbl ) contenant la liste des membres de l’association et preuve de l’envoi recommandé
  4. Lettre recommandée datée du 31/08/2000 adressée au Moniteur Belge en vue de la publication du P.V. de l’assemblée générale du 24/08/2000 et preuve de l’envoi recommandé ( composition du conseil d’administration )
  5. Mandat délivré au conseil de l’association MORKHOVEN pour l’introduction de la présente plainte


Farde III. Décision européenne et mesures d’application

  1. Décision du Conseil de l’Union Européenne du 29 mai 2000 relative à la lutte contre la pédophilie sur l’Internet
  2. Lettre adressée par le conseil de l’asbl MORKHOVEN au ministre de la Justice VERWILGHEN le 15/12/2000
  3. Lettre adressée par le ministre de la Justice VERWILGHEN au conseil de l’asbl MORKHOVEN le 08/02/2001


Farde IV.

"Stratégie de pistage et de dévoilement d’un réseau pédo-criminel", Texte rédigé par Marcel VERVLOESEM pour le colloque du 21/10/2000 organisé par la coordination des comités blancs sur le thème : "L’impensable.
L’organisation pédo-criminelle".


Farde V. Pièces en rapport avec l’historique des activités de l’asbl MORKHOVEN

  1. "Drie personen ondervraagd over plan voor ontvoering arts Antwerpse Kinderziekenhuis", Het Nieuwsblad, 24/11/1989
  2. "Plan voor ontvoering dokter", article non daté
  3. “Doodsbedreigingen voor kinderarts Good Engels”, article non daté
  4. “Nog de affaire Good Engels”, Gazet van Antwerpen, 24/11/1989
  5. Lettre de M. BOUTMANS ( AGALEV ) à MORKHOVEN du 04/04/1990
  6. Lettre du ministre WECKS à M. VERVLOESEM du 25/09/1990
  7. Het Volk, 25/10/1990 et Gazet van Antwerpen, 26/10/1990
  8. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au ministre WATHELET du 21/06/1991
  9. Lettre du ministre WATHELET à l’asbl MORKHOVEN du 02/07/1991
  10. Lettre de Monsieur BOEYKENS à Monsieur COVELIERS du 16/03/1992
  11. P.V. n° 100573/97 du 07/01/1997 de la gendarmerie d’Anvers : audition de M. Jan BOEYKENS, président de l’asbl MORKHOVEN et résumé de plaintes concernant le traitement de mineurs à l’AKA
  12. Affiche-pamphlet relatif à Wilfried D.
  13. “Rechten niemandskind begraven”, De Morgen, 11/09/1990
  14. “Laat Wilfried vrij”, De Morgen, 03/10/1990
  15. “Geen verwijt”, De Morgen, 02/11/1990
  16. « 14-jarige verdwenen in Antwerpen”, 20/02/1988 : Nicolas P.
  17. « Ex-rijkswachter handelde in visa en huwelijken »
  18. “Vervalsersnetwerk onder leiding van een ex-rijkswachter”, De Morgen
  19. “Antwerpse ex-rijkswachter werd afperser en kidnapper”
  20. “Valse visa en schijhuwelijken brachten geld op”
  21. “ex-lid Diane leidde bende vervalsers”
  22. Correspondance adressée à « Jos » ( président de GANUMEDES ) le 10/12/1985 sur une soirée "d’information" sur la pédophilie
  23. Lettre du ministre WATHELET à l’asbl MORKHOVEN du 05/12/1990 au sujet de l’asbl GANUMEDES
  24. Lettre de M. DE LENTDEKKER à l’asbl MORKHOVEN du 31/01/1992
  25. Note ministérielle du 08/09/1992 concernant MORKHOVEN
  26. Pages Jaunes : MONDIAL PALLETTES
  27. Pages Jaunes : INTERACT
  28. Procuration du 21/05/1990 en faveur de R.B.E. Advise & Consulting et à son « adviser », John V.L.
  29. Lettre adressée par MORKHOVEN au ministère des Finances concernant MONDIAL PALLET et R.B.E. le 29/07/1993
  30. Réponse du Contrôle de la T .V.A. du 10/08/1993
  31. Photos de l’entrée de R.B.E. et INTERACT, Jozef De Bomstraat, 66 à Anvers
  32. Petite annonce de la firme INTERACT, Het Nieuwsblad, 29-30/09/1990
  33. « Vrouwenhandel moet nu grondig aangepakt worden », 23/08/1993
  34. “Man met kinderporno blijft in cel” ; “Man aangehouden voor bezit kinderporno”, Gazet van Antwerpen, 31/08/1996
  35. « Begeleider leerproblemen misbruikte kinderen », Het Volk, 19/02/1998
  36. “Nieuwscandal kinderporo”, Rotterdams Dagblad, 13/09/1996
  37. “Kinderporno-bende had mogelijk banden met Brit Stamfort”, Rotterdams Dagblad, 14/09/1996
  38. . “Ganumedes-Voorzitter betrapt op bezit kinderporno - Mistgordijn rond de jarenlange parktijken van Antwerpse organisatie”, Dag Allemaal, 17/09/96
  39. Presse, 19/09/1996
  40. P.V. n° 92.00.7150 de la police hollandaise de Waalre : audition de Lothar G. du 09/02/1992 et rapport ( retranscription )
  41. P.V. n° 100.124 du 11/02/1992 de la gendarmerie de Beveren au sujet de Norbert D.R. ( retranscription )
  42. P.V. n° 100.125 du 13/02/1992 de la gendarmerie de Beveren : inventaire des cassettes saisies chez Norbert D.R. ( dont « Madeira » )
  43. P.V. n° 100.126 du 12/02/1992 : inventaire des cassettes saisies chez Norbert D.R. ( suite )
  44. P.V. n° 100.149 du 13/02/1992 de la gendarmerie de Beveren
  45. P.V. n° 100.173 du 25/02/1992 : liste de noms et d’adresses saisis chez Norbert D.R
  46. P.V. n° 100.175 du 24/02/1992 de la gendarmerie de Beveren : audition de Dirk T.
  47. P.V. n° 100.176 du 24/02/1992 de la gendarmerie de Beveren : audition de Dirk T.
  48. P.V. n° 100.354 du 06/04/1992 de la gendarmerie de Beveren : audition de Norbert D.R.
  49. P.V. n° 100.355 du 06/04/1992 de la gendarmerie de Beveren
  50. P.V. n° 100.560 du 11/06/1992 : concerne Bert M.
  51. P.V. n°100.984 du 26/10/1992 : reçu du greffe correctionnel de Termonde ( n° 4348/92 ) et inventaire des pièces saisies chez Bert M.
  52. Citation à comparaître le 27/10/1993 adressée à Norbert D.R. par le parquet de ‘s- Hertogenbosch ( Pays-Bas ) et lettre du 08/11/1993 ( commission rogatoire)
  53. « Belgiesche café-eigenaar zag kinderporno van Temse-bende”, Rotterdams Dagblad, 05/10/1996 et lettre de Dirk T. au courrier des lecteurs
  54. Fax Interpol-Lisbonne du 18/09/1992, mentionnant Lothar G., Norbert D.R., Casper V.M., Robbie V.D.P. et Robert V.d.N.
  55. Lettre de MORKHOVEN à l’Ambassadeur du Portugal en Belgique du 20/09/1996
  56. Lettre de l’Ambassadeur du Portugal à MORKHOVEN du 07/10/1996
  57. Lettre du ministre de la Justice du Portugal du 14/10/1996
  58. Lettre du Vice-Président du Parlement européen à MORKHOVEN du 21/10/1996
  59. Autorisation de mandat d’arrêt du procureur général de Funchal contre Norbert D.R. du 20/02/1997
  60. Autorisation de mandat d’arrêt du procureur général de Funchal contre Robert V.D.N. du 20/02/1997
  61. Demande d’extradition de Norbert D.R. du 27/08/1997 du Tribunal de Funchal
  62. Mandat d’arrêt du Tribunal de Funchal à Interpol contre Norbert D.R. du 18/06/1997
  63. Mandat d’arrêt du Tribunal de Funchal à Interpol contre Robert V.D.N. du 18/06/1997
  64. Commission rogatoire concernant Robert V.d.N. et Norbert D.R.
  65. Fax Interpol-Lisbonne du 25/08/1997 concernant Norbert D.R.
  66. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au Roi et à la Reine des Pays-Bas du 10/03/1997
  67. Lettre du Cabinet de la Reine des Pays-Bas à Monsieur VERVLOESEM du 25/03/1997
  68. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au Ministre de la Justice des Pays-Bas
  69. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au Roi et à la Reine des Pays-Bas du 19/05/1997
  70. Lettre du Cabinet de la Reine des Pays-Bas à Monsieur VERVLOESEM du 03/06/1997
  71. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au collège des procureurs-généraux à La Haye ( Pays-Bas ) du 10/09/1997
  72. Lettre du collège des procureurs-généraux de La Haye à l’asbl MORKHOVEN du 16/12/1997
  73. Communiqué Belga du 06/11/1997
  74. « Réseau pédophile à Madère ? Des Questions », La Libre Belgique, 06/11/1997
  75. « Nelly MAES vermoedt boycot onderzoek naar kinderporno », Gazet van Antwerpen, 06/11/1997
  76. “Nelly MAES aan alarmbel over kinderporno”, De Morgen, 06/11/1997
  77. « Découverte d’un réseau de pédophilie à Madère », AFP du 07/11/1997
  78. « De Clerck : Geen netwerk van kinderporno in Temse », Het Volk, 07/11/1997
  79. « De Clerck : Wij hielden onze ogen gesloten », Het Laatste Nieuws, 28/07/1998
  80. Lettre de M. VERWILGHEN à M. BOEYKENS, président de l’asbl MORKHOVEN, du 15/10/1996
  81. Communiqué Belga du 25/11/1997
  82. « Un suspect pédophile arrêté à Tamise », La Libre Belgique, 26/11/1997
  83. « De ’zaak Temse’ krijgt internationale allures », De Morgen, 28/11/1997
  84. “Cassettes pédophiles : 2 arrestations à Termonde”, communiqué Belga du 10/12/1997
  85. « Boekje van pedofiel wijst weg naar viedo’s met kinderprono », Het Volk, 11/12/1997
  86. « Perquisitions à Saint-Nicolas – Des cassettes porno impliquant des mineurs », Le Soir, 17/12/1997
  87. « Lourdement condamné pour tourisme sexuel à Madère », La Libre Belgique, 19/10/1999
  88. « Pedofiel uit Temse tot vijf jaar veroordeeld », Belang van Limburg, 19/10/1999
  89. “Pedophile condamné en appel”, Dernière Heure, 07/02/2001
  90. Lettre de l’asbl MORKHOVEN au collège des procureurs-généraux à La Haye (Pays-Bas) du 03/02/1998
  91. Lettre du collège des procureurs-généraux de La Haye à l’asbl MORKHOVEN du 16/02/1998
  92. « Sint-Niklaas – Nederland – Madeira : verkeer naar de hel »
  93. “Des centaines d’enfants abusés par des pédophiles”, Le Soir, 18/07/1998
  94. « La Voix de ceux qui n’en ont pas », Dernière Heure, 24/07/1998
  95. “Pédophiles en réseau”, Télémoustique, fin juillet 1998
  96. «Réseau Apollo : la chasse est ouverte », Le Soir Illustré, 29/07/199« Justitie mag van ontucht verdacht duo uitleveren aan Portugal », ANP La Haye, 24/08/2000
  97. .“Nederlanders aan Portugal uitgeleverd voor kinderpornozaak”, ANP La Haye, septembre 2000
  98. pays-Bas : un important réseau de pédophilie sur Internet”, AFP La Haye, 16/07/1998
  99. « Association Morkhoven. Réseau pédophile : les enquêtes continuent », Le Matin, 22/07/1998
  100. « Morkhoven fustige les lenteurs de la justice », communiqué Belga, 19/08/1998
  101. « Morkhoven organise un raid anonyme aux Pays-Bas », Le Soir, 25/08/1998
  102. « Un CD-Rom ignoble », Le Matin ( quotidien romand ), 20/11/1998
  103. « De vele levens van Robby V.D.P. », NRC
  104. P.V. du 17/11/1998 de la brigade de gendarmerie de Galmaarden ( dossier n° BR.45.89.101136/98 )
  105. « Verongelukte kinderrechtenactiviste diende klacht in na doodsbedreigingen”, De Morgen, 18/11/1998
  106. Lettre de Monsieur Georges GLADTZ, membre du C.I.D.E. du 20/11/1998
  107. “Overlijden Gina Pardaens intrigeert Zwitserse justitie”, De Morgen, 23/11/1998
  108. Edition spéciale destinée à la police néerlandaise : Encore une fois votre attention concernant l’affaire de pédophilie de Zandvoort, 22/05/1999
  109. « Het Rotterdamse kinderprostitutie van Lothar G. en Henk S.”
  110. “Zware straffen geeist tegen houders en klant van jongensbordelen”, ANP Rotterdam, 22/09/1995
  111. Articles de la presse hollandaise des 22/09 et 06/10/1995, 28/03 et 21/05/1996 concernant les condamnations de Lothar G., Henk S. et de leurs clients
  112. « Eigenaar jongensbordeel veroordeeld tot drie jaar cel”, ANP Amsterdam, 26/02/1999
  113. “Sold for sex : boy tells of trip to brothel”, Argus, 17/01/1995
  114. “Cop tells court about teenage sex confession”, Argus, 20/01/1995
  115. The boy business, The Guardian, 05/04/1997
  116. « Outrage as ‘snuff film’ pervert is freed early », The Mail, 29/06/1997
  117. “The Pied Piper of child sex fiends goes on the run”, Daily Mail, 18/10/1997
  118. Récit de R.H.T. du 07/02/1998 concernant Warwick S.
  119. Lettre de Peter G. au Berliner Morgenpost du 31/03/1998
  120. « Ex-kinderhandelaar : Ik bracht ze van Antwerpen naar Nederland », De Morgen, 03/04/1998
  121. Berliner Morgenpost, 17/07/1998
  122. Berliner Morgenpost, 18/07/1998
  123. “Het ultieme kwaad”, Penthouse, février 1997
  124. “Belg op beklaagdenbank in groot pedofielieprocess in Portugal”, De Morgen, 25/02/1999
  125. Doc. Parl. Chambre, session 1998-99, Rapport du 19/04/1999 : réponse du ministre VAN PARIJS au député BROUNS
  126. « Garces contenado a dois anos e meio de prisao », Diario de Noticias, 08/06/1999
  127. « Morkhoven krijgt dossier Zandvoort kinderprono », ANP, 19/06/1999
  128. “KOP Politie Kennemerland speurt door naar daders kinderporno”, ANP, 23/06/1999
  129. Convocation adressée le 22/10/1999 à M. VERVLOESEM par le procureur de la République de Pise pour témoigner au procès de Robby V.D.P.
  130. « Ouverture jeudi du procès de Robby V.D.P. », Dernière Heure, 29/10/1999
  131. “Cette star du rock est un pédophile”, La Republica, 05/11/1999
  132. Note sur l’inculpation de Robby V.D.P. par la justice néerlandaise ( non datée )
  133. " Belg die zijn minaar doodschoot, vijftien jaar cel”, Gazet van Antwerpen, 20/02/2001
  134. « Le BCS qui donne raison à VERVLOESEM … deux ans plus tard », Le Matin, 04/10/2000
  135. « VERVLOESEM oogsk applaus op congres in Rotterdam », Gazet van Antwerpen, Gazet van Antwerpen, 16/02/2001
  136. “Morkhoven laat van zich horen in Nederland”, De Morgen, 27/02/2001
  137. “Dutroux : l’éclairage d’Amsterdam”, Le Matin, 01/03/2001
  138. « Vervloesem geeft kinderporno aan gerecht Neufchâteau”, Het Laatste Nieuws, 01/03/2001

Farde VI. Cassettes vidéo

  1. Cassette vidéo de l’émission Faits Divers de la RTBF de septembre 1998 : « Réseaux pédophiles »
  2. Cassette vidéo du reportage britannique « The Boy Business » de 1997, des journalistes Nick DAVIES et Eamon O’CONNOR, précédé de l’émission Jambers concernant Nicolas P. et Harry H.

Farde VII. Presse concernant le matériel pédophile découvert par l’asbl MORKHOVEN

1. “VZW Morkhoven herkent Amerikaanse peuter op pornodiskettes”, De Morgen, 01/12/1998
2. “ VZW Morkhoven legt hand op 70.000 gruwelijke kinderpornobeelden”, De Morgen, 13/04/1999
3. “Parket onderzoekt doodsbedreigingen Gina Pardaens”, De Morgen, 11/12/1998
4. “ Gezocht : 570 slachtoffers kinderporno”, De Morgen, 22/06/1999
5. “Enquête sur le réseau pédophile de Zandvoort : 580 photos d’enfants non identifiés », Journal du Mardi, 7 au 13/09/1999 + Erratum, J.D.M., 14 au 20/09/1999
6. « Pédophilie : le dossier de la honte », L’Humanité, 24/02/2000
7. « Réseaux pédophiles : un tabou est brisé », L’Humanité, 25/02/2000
8. « Pédophilie. Trois enfants identifiés parmi les petites victimes d’un réseau international », L’Humanité, 13/03/2000
9. « Pédophilie. Les maltraitances à caractère sexuel insuffisamment dénoncées en France » « La justice belge s’en prend à Morkhoven » , L’Humanité, 14/03/2000
10. « Le scandale des pédophiles impunis », Le Figaro, 06/04/2000
11. « Près de 500.000 images à caractère pédophile circulent sur Internet », AFP, 07/04/2000
12. « Pédophilie : les troublantes indifférences judiciaires, Le Figaro, 07/04/2000
13. « Pédophilie : l’opinion scandalisée », Le Figaro, 08-09/04/2000
14. « Duel au soleil entre juges », Marianne, 10 au 16/04/2000
15. « Affaire Ulrich : la filière des Alpes », Le Figaro, 10/05/2000
16. « Pédophilie : Non les enfants ne mentent pas ! », Marie-Claire, septembre 2000
17. “Réseau pédo belge, voici …”, Le Matin, 29/09/2000
18. « Le BCS qui donne raison à VERVLOESEM … deux ans plus tard », Le Matin, 04/10/2000
19. « Pédophilie : Arrêtons de nous voiler la face », Paris Match, 02/11/2000
20. « Réseaux pédophiles. La culture du faux débat, en Italie aussi … », Le Journal du Samedi, 04/11/2000
21. « Incident à Nivelles – La photo d’une victime utilisée par le réseau de Zandvoort ? », Dernière Heure, 01/02/2001
22. « Sœurs, cousins, cousines : tous victimes de la famille pédophile », La Lanterne, 01/02/2001

Farde VIII. Presse générale sur les réseaux de pédocriminalité

1. “Magistraten brainstormen over internationale bestrijding kinderporno », De
Morgen, 04/09/1998
2. « La police italienne a démantelé un réseau international de pédophilie. Des scènes
de viols d’enfants vendues sur le Web », Le Soir, 28/09/2000
3. « Kinderporno breekt televisiezender RAI zuurt op”, De Morgen, 29/09/2000
4. « Les enfants qu’on n’a pas crus », Le Soir, 23/10/2000
5. « La police italienne piège les pédophiles sur Internet », Le Soir, 30/10/2000
6. « Pédophilie. Le monde politique en accusation », La Dernière Heure, 31/10/2000
Jean-Yves HAYEZ, « La confiance des Belges dans leurs institutions après Dutroux », in Réseaux, 1999

Farde IX. Exemples de lettres adressées par l’asbl MORKHOVEN aux autorités et/ou avis de réception : transmission de documents

1. Lettre du Cabinet du Roi du 12/09/1996
2. Lettre du Cabinet du Roi du 17/04/1997
3. Lettre du ministre autrichien
4. Lettre recommandée au Palais Royal du 09/04/1999
5. Lettre de l’asbl MORKHOVEN à l’ensemble des parlementaires et ministres belges
6. Action internationale à l’attention des gouvernements européens et familles royales du 11/04/1999
7. Lettre recommandée du 09/04/1999 au président de la République française
8. Lettre du 21 avril 1999 du conseiller technique de la présidence de la République française
9. Lettre recommandée du 11/04/1999 à la Reine d’Angleterre
10. Lettre du 20 avril 1999 du Cabinet de la Reine d’Angleterre
11. Lettre recommandée du 09/04/1999 à la Reine des Pays-Bas
12. Lettre recommandée du 11/04/1999 au chancelier allemand
13. Lettre du 27 avril 1999 de la chancellerie allemande
14. Lettre du ministre de la justice allemand du 23/06/1999
15. Lettre recommandée du 11 avril 1999 au président du Parlement européen
16. Lettre du 20/04/1999 du Parlement européen
17. Lettre recommandée au ministre de la justice VAN PARYS du 11/04/1999
18. Lettre du ministre de la Justice des Pays-Bas du 05/06/2000

Farde X. Documents en rapport avec le contenu des CD-Rom

1. P.V. du 30/05/2000 sur commission rogatoire française du juge d’instruction RINGOT du tribunal de grande instance de Paris : audition de Marcel VERVLOESEM à la gendarmerie de Geel
2. Rapport du 23/05/2000 de l’asbl MORKHOVEN
3. Extrait album de la police de Kennemerland : photo n° 130
4. Extrait album de la police de Kennemerland : photo n° 223
5. Extraits de la revue L’enfant impossible
6. Extraits de la revue OK Magazine
7. Couverture revue SPARTACUS
8. Extrait revue PAN
9. Photo Katrien D.C., photo extraite de l’album de Kennemerland et photo du CD-Rom n° 2
10. Extrait album de la police de Kennemerland
11. Photo F., photo extraite de l’album de Kennemerland et photo du CD-Rom n° 2
12. Extrait album de la police de Kennemerland
13. Extrait CD-Rom : réf. ALEX19.jpg
14. Photo A.L.
15. Photo extraite du CD-Rom 2
16. P.V. n° 100.524/00 du 11/05/2000 de la brigade de gendarmerie de Geel
17. Annexe 1 audit P.V. : lettre du 11/05/2000 de l’inspecteur judiciaire ZICOT
18. Annexe 2 audit P.V. : extrait de l’album de la police de Kennemerland

Farde XI. Sociétés

Farde XII. Liste d’adresses site APOLLO

Farde XIII. Agenda et carnet d’adresses Robby V.D.P.

Farde XIV. Site WEB : APOLLO BBS Zandvoort Emet le 22/07/1998, soit après la mort de Gerrit U. P.V. n° 101525/98 de la BSR de Geel

Farde XV. Sites WEB de pornographie enfantine

Farde XVI. P.V. n° 103170 du dossier n° TU.37.16.101.019/93 : liste des clients du guide SPARTACUS Liste contacts belges de John S.

Farde XVII. Liste dans l’affaire du CRIES

Farde XVIII. Liste Philippines Liste de personnes arrêtées pour faits de pédophilie aux Philippines en 1988 et 1989

Farde XIX. Site Japon - Russie

Farde XX. Exemples de photos tirées des CD-Roms

Farde XX1. Quelques documents liés aux poursuites actuelles à l’encontre de Marcel VERVLOESEM

1. « Het drama genaamd VERVLOESEM », De Morgen, 15/02/2001
2. “Morkhoven dénigrée, systématiquement…”, Le Matin, 16/02/2001
3. « Er is ons gelg geboden omgetuigenis af te leggen tegen Vervloesem », De Morgen, 15/02/2001
4. Lettre de la Coordination nationale des comités blancs au Conseil Supérieur de la Justice du 07/02/2001
5. « Morkhoven : il y aura procès ! », Le Matin, 24/11/2000
6. Réquisitoire de renvoi du procureur du Roi de Turnhout du 21/02/2000
7. Communiqué de presse de Jan BOEYKENS, pour l’asbl MORKHOVEN, du 17/01/1999
8. « L’asbl Morkhoven accuse les accusateurs de Marcel Vervloesem », communiqué Belga du 22/11/1998
9. Arrêt de la cour d’appel d’Anvers ( 9ème chambre correctionnelle ) du 30/01/1997, en cause Marcel VERVLOESEM c/ Jeanne D.M. et Maria H.
10. Lettre de Ronny V. au parquet général du 27/12/1996
11. P.V. n° 101017/1 du 07/05/1993 de la police judiciaire de Turnhout : audition de Madame Jeannine V.S. ( et traduction )
12. Lettre - récépissé de M. Jan J. à Mme Jeanne D.M. du 11/05/1991
13. Lettre de Mme Jeanne D.M. au procureur du Roi de Turnhout du 13/02/1991 : retrait de plainte

 

 

 

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